Le collectif de soutien aux prisonniers politiques Patriotti a dénoncé "le harcèlement répressif" à l'encontre d'un militant nationaliste Massimu Susini et dénoncé "un fichage ADN abusif" des Corses, samedi lors d'une conférence de presse à Cargèse (Corse du Sud).
Massimu Susini ancien membre de l'exécutif de Corsica Libera, a été condamné à deux mois de prison et 1500 euros d'amende avec sursis pour avoir refusé un prélèvement ADN suite à une condamnation.
"Depuis plusieurs années, le gouvernement français tente de constituer, en toute illégalité et en allant à l’encontre de ses propres lois, un fichier "ADN" de l’ensemble des militants et sympathisants patriotes corses", a dénoncé le collectif Patriotti dans un texte lu lors de cette conférence de presse.
"Nous le disons clairement : les Corses n’ont pas à donner leur "ADN" à la justice française qui s’en sert pour constituer un fichier illégal du peuple nationaliste corse !".Le collectif a par ailleurs réaffirmé son soutien à Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna, membres du commando Erignac, incarcérés sur le continent, rappelant "qu’aucun processus de paix et de solution politique ne pourra être entériné tant qu’il y aura des prisonniers politiques."
Parmi les revendications du collectif, figurent l’arrêt des prises d’ADN et le retrait des noms des militants corses inscrits au FIJAIT ainsi que la libération des prisonniers dits politiques et la cessation des poursuites.