Corsica Libera a émis l’idée d’une nécessaire mise en place de quotas des flux touristiques pour les sites sensibles. Leur exemple : les îles Lavezzi. Selon la formation politique, la trop forte fréquentation de la zone pose des problèmes environnementaux.
La gestion des flux touristiques est au cœur des débats. Dans un communiqué, Corsica Libera plaide pour la mise en place de quotas pour des sites naturels sensibles.
« Le déclin de notre patrimoine naturel signera l’arrêt de mort d’un essor économique conforme aux intérêts de notre peuple, où le tourisme a toute sa place », soutient-elle.
« Capacités d’accueil dépassées »
Pour appuyer ses propos, la formation politique prend l’exemple des îles Lavezzi. Selon eux, la zone attirerait 250 000 curieux par an, « dont environ 45 000, parfois sur la seule première quinzaine du mois d’août », souligne-t-elle, avant d’estimer que les « capacités d’accueil du site sont largement dépassées. »
Une forte fréquentation qui a ses conséquences environnementales, à commencer par « la multiplication de déjections humaines » qui implique, en partie, la dégradation du milieu naturel d’année en année et qui a « de plus en plus de mal à se régénérer avec le temps ».