Deux personnes se revendiquant du FLNC 76 ont convié une journaliste de Corse Net Infos à une conférence de presse clandestine ce mercredi. Dans un communiqué, il dénonce l'inaction de l'État dans la lutte contre le Covid-19 en Corse.
À quelques heures de l'allocution présidentielle, un mystérieux groupe se revendiquant du FLNC 76 réclame des comptes à l'État quant à la gestion de l'épidémie de Covid en Corse.
Dans un communiqué, transmis à Corse Net Infos (CNI), le groupe dénonce le refus du gouvernement de prendre en compte les solutions proposées par la Corse afin d'enrayer l'épidémie dans l'île.
Selon lui, les mises en place du gouvernement, dont le confinement, ont eu pour seul effet de "mettre à genoux le peuple corse". Il demande à la cour européenne des droits de l'Homme la construction d'un hôpital spécialement dédié au Covid.
Libération de Jean-Pierre Santini et islamisme radical
Selon CNI, convié à une conférence de presse clandestine, le groupuscule, qui serait composé d'une dizaine de personnes, exclut un reconfinement dans l'île. "On va vers la fin de l'économie insulaire. Il y a un virus, mais il faut que la vie continue". Il en appelle au "réveil du peuple" et prévient : "on ne se contentera plus de simples apparitions."
Deux autres sujets sont abordés dans le document : la libération de Jean-Pierre Santini, militant nationaliste et écrivain, incarcéré à Fresnes dans le cadre d'une enquête pour des tirs visant la gendarmerie de Montesoro et actuellement en grève de la faim. Le groupuscule évoque également l'islamisme radical dans l'île.