Le premier jour de session à l'Assemblée de Corse, jeudi 26 septembre, a été marqué par des inquiétudes relatives au contexte politique mais également financier. La dette de la Collectivité dépasse le milliard d'euros, et les investissements ne sont pas suffisamment ambitieux, selon la droite. Des difficultés qui pèsent sur l'exécution des contrats des DSP maritime et aérienne.
Les difficultés financières de la Collectivité de Corse pourraient avoir de graves conséquences à court terme sur la situation économique et sociale de l'île.
La problématique la plus importante concerne la dotation de continuité territoriale.
Le président de l'Exécutif réclame 50 millions supplémentaires à l'État, pour compenser l'inflation de ces dernières années. Une demande qui reste, pour l'heure, sans réponse.
"La réindexation n'est pas donnée et elle est due, ce n'est pas quémander que de le rappeler, a déclaré Gilles Simeoni. Si cette dotation n'intervient pas, nous serons dans l'impossibilité de maintenir l'exécution des contrats de délégation de service public dans les domaines maritime et aérien. Et si nous sommes dans cette situation, cela veut dire des centaines d'emplois directs menacés : Air Corsica, emplois au sol d’Air France, Corsica Linea, La Méridionale, des milliers d'emplois indirects, des risques de blocage de ports, d'aéroports... "
Un milliard de dette
Au-delà de cette dotation, la situation financière de la Collectivité inquiète.
Plus d'un milliard de dette pour financer l'investissement, selon la majorité, ou quasi exclusivement le fonctionnement, pour l'opposition.
Dans ce contexte, les élus attendent désormais la reprise du projet d'inscription de la Corse dans la Constitution.
Traiter la question institutionnelle pour régler, à long terme, la question budgétaire : c'est le défi de ces prochains mois.
U riportu di Marc-Antoine Renucci, Stéphane Lapera è Marion Fiamma :