L'homme de 75 ans comparait devant la cour d'assise de Corse-du-sud pour viol et agression sexuelle sur 5 mineurs au moment des faits, qu'il hebergeait en tant que famille d'accueil. Le ministère public a requis ce vendredi matin une peine de 18 ans de prison.
Dans ce procès qui se déroule depuis le début de la semaine devant la cour d'asiises de Corse-du-sud, l'heure était ce vendredi matin aux plaidoieries et de la défense et aux rquisitoire du ministère public : 18 ans de prison ont été requis contre l'accusé qui la veille avait nié le faits .
"Je n'ai jamais touché un môme". Joseph Cassar a répété plusieurs fois cette phrase au cours de son interrogatoire ce jeudi devant la cour d'assise de Corse-du-sud.
Incapable de répondre aux questions du président, l'accusé s'est montré confus, ne se souvenant pas des prénoms des victimes pourtant appelées à la barre en début de semaine, ne sachant expliquer les milliers de films pornographiques en sa possession.
Se présentant comme une victime, il a qualifié les accusations qui pèsent sur lui de vengeance.
Dans l'après-midi, les plaidoieries des parties civiles ont insisté sur le fait que les victimes, dont les témoignages sont similaires, ne se connaissaient pas et n'avaient aucun intérêt à mentir.
Au dernier jour d'audience, l'axe majeur de la défense consistera à démontrer qu'"il n' y a aucun élément matériel dans le dossier qui permette d'attester de faits de viols".
Viendront ensuite les réquisitions du ministre public, et les délibérations du jury.