Le discours du chef de l’État hier, mercredi, à Bastia a déçu. Le chef de file de Core in Fronte a réagi dès la sortie de l’Alb’Oru où s’est exprimé Emmanuel Macron. Il qualifie une proposition du président de la République d'« inacceptable et inadmissible ».
Il s’agit d’une réaction recueilli à chaud, quelques heures après la fin du discours d’Emmanuel Macron à Bastia. Paul-Félix Benedetti, chef de file de Core in Fronte, comme l’ensemble des élus nationalistes de la majorité territoriale est déçu.
« Il a dû prononcer 20 fois le mot Méditerranée. De donner à la Corse un statut au moins équivalent à toutes les autres îles de la Méditerranée : la Sicile, la Sardaigne, les Baléares qui sont des régions autonomes, Malte et Chypre qui sont des nations indépendantes.
À côté de ça, on nous oppose tout simplement une inscription dans la Constitution dans le cadre de l’évolution institutionnelle actuelle à savoir la fusion des départements et de la collectivité territoriale. C’est inadmissible, c’est inacceptable », estime Paul-Félix Benedetti.
@EmmanuelMacron a eu une position d'un archaïsme affligeant qui constitue une insulte pour la #Corse.Un discours néocolonial qui nous remet en coupe réglée aux mains de la préfectorale, comme en 1975 avec le Préfet Gilly.
— Paul-Félix Benedetti (@PF_Benedetti) February 7, 2018
Face à l'Histoire, avec ou sans lui, la Corse se liberera. pic.twitter.com/52Yatv56QD
À l’Alb’Oru, le chef de l’État n’a fait aucune concession quant aux demandes des présidents de l’Assemblée de Corse Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni.