Figure montante de la gauche insulaire, Dylan Champeau est l’invité du Cuntrastu de ce mois de novembre. Face à Jean-Vitus Albertini, Roger Antech et Patrick Vinciguerra, il revient sur le contexte social et politique, mais aussi sur la situation de la gauche en Corse.
Malgré son jeune âge, il n’est pas inconnu du grand public. Dylan Champeau a déjà été candidat à deux reprises aux élections législatives dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud, en 2017 puis en juin dernier. D’abord sous l’étiquette LFI puis sous celle d’Inseme a manca, c’est clairement à gauche que s’inscrit son engagement.
Invité de Jean-Vitus Albertini, il répond aux questions de Roger Antech (Corse-Matin) et Patrick Vinciguerra (RCFM) sur son parcours politique. « Je me suis d’abord engagé pour le refus des inégalités, pour l’avenir aussi, confie le jeune homme de 23 ans qui suit des études de droit à Nice. Je n’étais pas prédestiné à m’engager mais je pars du constat que lorsque l’on veut faire changer les choses, on ne peut qu’être l’artisan de ce changement. »
Dans un contexte social, marqué par une inflation à la hausse, Dylan Champeau considère qu’un changement radical de modèle est une nécessité. « Il faut s’attaquer aux maux du système. Non, les mesures prises par le gouvernement ne sont pas suffisantes », affirme-t-il.
Sur la situation de sa famille politique, il fustige au niveau national « une gauche qui a appliqué une politique de droite », estimant par ailleurs qu'en Corse, celle-ci a été « minée par le clanisme ». Il appelle de ses vœux une reconstruction de la gauche « qui va du local au global ».
Retrouvez ci-dessous l’émission Cuntrastu du 9 novembre.