Christophe Guazzelli a accepté les soins, ce mardi 20 juin. Le détenu corse était en grève de la faim et de la soif depuis 15 jours et est hospitalisé à Marseille depuis vendredi dernier.
« C’est une première étape », indique Me Christine d’Arrigo, avocate de Christophe Guazzelli. Ce mardi 20 juin, après 15 jours de grève de la faim et de la soif, le détenu corse de 31 ans, a accepté les soins.
« Il a accepté d’être perfusé. Je crois que c’était une question de vie ou de mort. Je suis heureuse qu’il ait accepté de se soigner, mais il n’est pas encore tiré d’affaire. On est encore extrêmement inquiet parce que son combat n’est pas du tout terminé », précise Me Christine d’Arrigo.
Une levée partielle de l’isolement
Hospitalisé au sein de l’unité médicale des prisons à Marseille depuis vendredi dernier, l’homme présenté comme uns des héritiers de la bande criminelle de la Brise de mer dénonçait sa situation carcérale et plus particulièrement sa mise à l’isolement depuis plus de trois ans.
« L’administration pénitentiaire a fait un pas vers lui. Ce soir, un membre de la direction de l’administration pénitentiaire va venir s’entretenir avec lui et provisoirement lever la mesure d’isolement le temps de son hospitalisation », reprend Me Christine d’Arrigo.
« Il n'hésitera pas à reprendre s'il n'y a pas de suite »
Pour l’heure, impossible de savoir si cette levée s’appliquera également lors du retour de Christophe Guazzelli en prison. « Il reste extrêmement déterminé et il n’hésitera pas à reprendre s’il n’y avait pas de suite après cette première prise de soin », prévient son conseil.
En 2018, un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille a levé la mesure d’isolement de Christophe Guazzelli. Néanmoins, elle est depuis prolongée par l’administration pénitentiaire.
Le détenu a été condamné à 10 ans de prison pour trafic de stupéfiants. Il doit être prochainement jugé pour de double assassinat de Bastia-Poretta survenu en 2017.