Parmi les mesures du programme de fiscalité environnementale du gouvernement : la prime à la conversion : une aide allant jusqu'à 2 000 euros, versée pour l'acquisition d'un véhicule neuf. Mais pour obtenir cette prime, il faut remplir de nombreuses conditions.
Chez un concessionnaire de Biguglia, un acheteur sur cinq bénéficie de la prime à la conversion. Cette dernière fait partie du programme de fiscalité environnementale du gouvernement. L’aide peut aller jusqu’à 2 000 euros et est versée lors de l’acquisition d’un véhicule neuf.
Pour pourvoir y prétendre, il faut notamment :
- Avoir une voiture à son nom depuis plus d’un an
- Que le véhicule soit assuré
- Respecter des dates de mise en circulation
- Ne pas vendre de véhicules polluants
La prime à la conversion est une somme versée par l’État plusieurs mois après l’achat du véhicule. Ainsi, certains concessionnaires font le choix de laisser leurs clients se charger seuls du dossier.
« On ne peut pas faire mieux que ça »
Pourtant, les constructeurs communiquent à grand renfort de publicité sur cette prime. Et les clients qui veulent acheter une voiture la réclament auprès des vendeurs.
Parfois, c’est la douche froide. « L’État ne donnera pas la prime à la conversion à tout le monde. Mais la plupart des gens comprennent que tout le monde y a le droit lorsque la publicité arrive sur les écrans ou à la radio. De ce fait, on leur explique ce dont ils ont le droit. Après, on ne peut pas faire mieux que ça », déplore Robert Acquaviva, chef des ventes.
Pour le moment, il est difficile de savoir si la prime à la conversion a eu un effet direct sur les ventes de voiture cette année. Selon les concessionnaires, tous leurs clients avaient décidé d’acheter avec ou sans prime.