Trouver un équilibre entre le tourisme et la préservation de la nature sur l'île. C'est l'enjeu de la mission d'étude et de gestion de la fréquentation de la montagne corse, coordonnée par l'Office de l'Environnement. Tout l'été, sur le GR20, des statistiques seront collectées.
Pour résumer sa démarche, l'O.E.C., dans son communiqué de presse, a voulu faire simple:
C'est, pour résumer, les questions auxquelles l'étude menée cette été va tenter de répondre.Qui, où, quand, fait quoi, et pourquoi?
Des questions qui sont souvent évoquées, lorsque l'on parle des flux touristiques, particulièrement au coeur des grands sites naturels de montagne de l'île, tels que la Restonica ou Bavella, et plus largement sur certains des tronçons du GR20.
En tout20 enquêteurs vont arpenter le GR20 et les données récoltées permettront de mieux répartir les flux. "Si nous voulons développer notre économie de la montagne et en même temps protéger nos sites les plus sensibles et faire en sorte qu'il y ait une protection maximale au niveau de ces sites, il faudra que l'on ait un type d'organisation et ça passera certainement par l'organisation de parking notamment", explique François Sargentini, président de l'office de l'environnement de la Corse.
Il semblerait que l'Office ait pris conscience de l'urgence de mieux connaître et mesurer la fréquentation de ces sites mis en avant par les brochures, et dont les beautés attirent énormément de touristes.
Et pas mal de convoitises.
Avec le concours de l'Université de Corse et du PNRC, une étude de gestion des flux de fréquentation de la montagne corse sera donc mise en place à partir d'aujourd'hui.
Jusqu'au 17 septembre, une vingtaine de saisonniers va mener une enquête de fréquentation au gré des sentiers de randonnées.
Ils seront chargés de mettre en place l'étude, à l'aide d'éco-compteurs et de questionnaires.
Ils devront également identifier et localiser les noeuds de fréquentation, et assurer une mission globale d'information au public.
Selon l'O.E.C., l'objectif, c'est de:
Définir une limite d'élasticité entre le seuil maximal et celui, optimal, qui assure les meilleures retombées économiques.
Car connaître les chiffres de fréquentation, c'est une chose.
Mais il faudra les estimer, et réfléchir aux seuils totérables, à l'aune d'un critère: celui de la préservation des sites.
En clair, il faudra que les ces derniers n'en pâtissent pas, de même que les populations, prend soin de préciser l'O.E.C.
Qui affirme que cette étude n'a qu'un but:
Protéger, gérer et partager un patrimoine naturel, culturel et paysager d'exception.