Neuf hommes comparaissent depuis ce mardi 5 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir tiré sur la gendarmerie de Montesoro en 2020. Selon la Justice, les prévenus seraient aussi derrière le groupuscule qui avait annoncé la reconstitution du FLNC en 2019.
Ils seraient les pieds nickelés d'une résurgence du FLNC des années 70.
Neuf personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce mardi 5 novembre.
Parmi eux, Jean-Pierre Santini, 80 ans, membre historique de la cause nationaliste. Cet enseignant à la retraite est considéré comme l'instigateur d'une conférence de presse clandestine et d'un tir contre une gendarmerie au nom du FLNC 76.
Pierre Baldacci, 56 ans, et Thierry Difraya, 60 ans, auraient eu le rôle de lieutenant et exécutant.
Le 30 septembre 2019, Corse-Matin relate la tenue d'une conférence de presse clandestine en Castagniccia annonçant la reconstitution du FLNC créé le 5 mai 1976, affirmant la lutte armée du peuple corse et l'instauration d'un pouvoir populaire.
Le 1er juillet 2020, au couvent de Saint-Antoine de Casabianca, un commando armé fait irruption lors d'une réunion nationaliste. Ils revendiquent un tir contre une gendarmerie à Montesoro.
Un renseignement anonyme évoque la possible implication de Jean-Pierre Santini dans la rédaction du communiqué.
L'exploitation des vidéos surveillances et des écoutes téléphoniques vont aboutir à la mise en examen de neuf personnes.
Le reportage de Marie-Françoise Stefani :