Fermeture de la grande roue de Bastia : pourquoi celle de Nice a-t-elle pu ouvrir ?

Alors que la grande roue de Bastia n'est toujours pas autorisée à tourner, plusieurs autres villes peuvent quant à elle profiter de l'attraction durant les fêtes. Dernière ouverture en date, celle de Nice qui vient d'obtenir l'autorisation de la préfecture. 

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À Nice, la grande roue tourne depuis le 23 décembre. Après des jours de fermeture, le préfet des Alpes-Maritimes a autorisé l'ouverture de l'attraction installée Place Masséna. 

La raison : "Conformément aux instructions du centre interministériel de crise (CIC), s'agissant des grandes roues isolées installées en centre-ville, qui accueillent le public dans des cabines closes, elles ne sont pas autorisées. La grande roue installée dans le centre-ville d'Antibes et celle installée dans le centre-ville de Nice, disposent de cabines entièrement ouvertes, c'est pourquoi ces manèges sont autorisés à fonctionner", a expliqué la préfecture à France 3 Provence Alpes Côte d'Azur.

 

 

 "Une sécurité sanitaire" non garantie à Bastia

À Bastia, malgré les mêmes dispositions que la grande roue de Nice, le préfet de Haute-Corse, François Ravier, n'a jamais donné son autorisation. Le 16 décembre dernier, il fait le choix d'interdire l'ouverture de la grande roue place Saint-Nicolas "du fait de l'interdiction des fêtes foraines et l'interdiction de rassemblement de plus de six personnes sur la voie publique". Impossible, estime-t-il alors, de garantir autour de cet équipement "une sécurité sanitaire".

Deux jours plus tard, la municipalité saisi d'un référé en suspension le tribunal administratif (TA) de Bastia. Pierre Savelli, le maire, ne se satisfait pas des justifications avancées par la préfecture. Car un protocole sanitaire dense et complet avait ainsi été construit pour permettre l'ouverture de la rue, a rappelé Pierre Savelli. Protocole auquel François Ravier lui-même contribué.

Le tribunal administratif donne raison au préfet

Le 24 décembre, la décision du TA de Bastia tombe et donne raison au préfet de Haute-Corse. “Une file d’attente mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes constitue un rassemblement sur la voie publique qui n'est pas au nombre des exceptions autorisées par le décret du 29 octobre 2020", a indiqué le TA.

Le maire de la ville Pierre Savelli, qui s’est dit "surpris" par cette décision et ne comprend pas l’argumentaire du tribunal administratif, a décidé de déposer un recours de fond devant le même tribunal administratif de Bastia.

Le but ? Juger le fond de l’affaire. Et si le recours est plutôt symbolique, l’espoir de voir la roue tourner existe. Si la tension épidémique baisse, Pierre Savelli espère que le préfet retirera son arrêté et que la roue puisse rouvrir, même quelques jours.

La grande roue de Bastia a été inaugurée le 16 décembre dernier. La municipalité aurait dépensé 45.000 euros pour la location de l'engin. 

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