Barrage de Codole : prélèvements en série pour mettre fin à la polémique des cyanobactéries

Les prélèvements de qualité de l’eau s’enchaînent sur le barrage de Codole. Effectués par les agents de l’office hydrauliques de Corse, ils visent notamment à mettre fin à certaines polémiques qui voudraient que les cyanobactéries impactent toutes les retenues d’eau potable et agricole de l’île. 

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Le lac de Codole est l’un des 16 barrages de Corse. Avec 6,5 millions de mètres cubes d’eau, il alimente la Balagne en eau potable et agricole. 

Comme tous les lundis, Marie Joulié, ingénieure du laboratoire de prélèvements et d'analyses du contrôle sanitaire des eaux à l’office hydraulique de Corse, procède à des prélèvements et des mesures sur la retenue d’eau. Elle plonge une sonde dans le bassin. « Elle enregistre en continu, mètre par mètre, différents paramètre physico-chimiques », indique-t-elle. 

L’objectif est de tester la qualité de l’eau et déterminer le profit de profondeur idéal, c’est-à-dire l’endroit le plus approprié pour capter l’eau qui sera ensuite traitée et rendue potable. « Pour l’instant, on est bien. On le voit d’ailleurs à la couleur du plan d’eau, on a une très bonne couleur avec une bonne stratification », précise Marie Joulié. 


 
 

« C’est le nombre de toxines qui est important »


Si les agents de l’office hydraulique insistent sur le suivi de la qualité de l’eau, c’est aussi pour couper court à la polémique des cyanobactéries. Ce phénomène naturel à l’arrivée des chaleurs peut générer la production de toxines dangereuses pour les consommateurs. « Nous luttons en aval du phénomène. Nous avons une station de traitement qui va traiter l’eau captée pour pouvoir distribuer une eau potable qui soit de qualité et ne présentant aucun danger », explique François Santoni, directeur du laboratoire de prélèvements et d'analyses du contrôle sanitaire des eaux de l’office hydraulique de Corse. 

Avant et après traitement, l’eau prélevée transite par le laboratoire de l’office hydraulique. La première analyse sert à dénombrer et identifier les espèces de cyanobactéries. « Il y a des espèces qui vont produire des toxines et d’autres non. Et parmi les espèces qui vont en produire, elles ne vont pas forcément en produire. C’est pour ça que le nombre de cyanobactéries est important, mais c’est surtout le nombre de toxines qui va être important à doser », reprend Marie Joulié. 

Le test des toxines est rapide. Les résultats sont délivrés en moins de trois heures. En cas de problèmes, un protocole d’action est mis en place par les services de l’État.  


 
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