La rentrée politique prend déjà des airs de pré-campagne. À Bastia, la majorité municipale a dressé son bilan de mi-mandat. Sans surprise, les élus d'Inseme per Bastia se montrent très satisfaits du travail accompli depuis trois ans.
Gilles Simeoni tenait à être présent, samedi soir à Lupinu, le quartier sud de Bastia. Il veut soutenir Pierre Savelli, le maire, dont il ne veut pas retrouver le fauteuil, tout à sa tâche de président du conseil exécutif de Corse, mais en préparant l’avenir malgré tout.
« La victoire municipale à Bastia s’était faite sans Corsica Libera. Au niveau de la Corse, nous gouvernons et nous exerçons les responsabilités ensemble. Ma vision stratégique a toujours été de construire la plus largement possible, entre tous les nationalistes, mais aussi entre toutes les femmes et tous les hommes qui veulent avancer au service d’une ville ou au service de la Corse », indique-t-il.
Logique
Jean-Louis Milani pour la droite, et Emmanuelle de Gentili pour la gauche étaient présents, « logiquement », disaient-ils.
« Le bilan, nous l’assumons, et j’estime que pas mal de choses ont été faites dans l’intérêt des Bastiais, pour améliorer leur quotidien. À l’avenir, nous repartirons très probablement dans la configuration actuelle », déclare Jean-Louis Milani, adjoint au maire de Bastia. « Mon parcours est logique avec les Parti socialiste de la Haute-Corse. Après cinq ans de collaboration, j’ai été respectée dans mes différences. J’assume que je ne suis pas nationaliste, je suis autonomiste et socialiste jusqu’au bout des ongles », soutient Emmanuelle de Gentili, adjointe au maire de Bastia.
Dans son bilan, Pierre Savelli cite des centaines de places de parking et évoque les futurs chantiers. « Il y aura La Poste, il y aura probablement le projet gare qui va sortir en partenariat avec la collectivité de Corse », indique le maire de Bastia. Certains Bastiais se sont plaints de ce qui reste en suspens. Pierre Savelli s’en dit conscient.