Les locaux de la Ligue corse d'échecs ont été recouverts d'affiches, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Bastia. Ils font référence à une affaire de viols sur mineurs par un ancien formateur de la Ligue, condamné à 19 ans de prison en 2019. La Ligue corse d'échecs va porter plainte.
"La pédocriminalité n’est pas une méthode pour apprendre les échecs", "Au demeurant c’était un excellent pédagogue", "Impunité". Voilà ce qu'on peut lire sur les affiches aux messages forts collées sur les locaux de la Casa di i scacchi de la Ligue corse d’échecs, dans la nuit de jeudi 6 à vendredi 7 août à Bastia.
Ces affiches font référence à une affaire de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs : en 2019, Dominique Bellicou, un ancien professeur d’échecs, avait été condamné à 19 ans de prison par la Cour d’Assises de la Corse-du-Sud. Ce dernier avait été formateur à la Ligue corse d’échecs avant sa retraite.
La Ligue corse d'échecs va porter plainte
Ces messages anonymes ont fait réagir la Ligue corse d’échecs, qui dénonce une "grave attaque" et annonce qu’elle va porter plainte. Le communiqué de la Ligue dit regretter une "campagne de calomnie orchestrée principalement sur Twitter par plusieurs comptes anonymes appartenant à la même personne". Ou encore : "La juste cause des victimes de prédateurs sexuels sert de prétexte à quelques provocateurs pour s’en prendre à notre association."
Elle se défend également d’avoir eu connaissance de ces faits : "L’absence de responsabilité de notre association dans cette tragédie n’est pourtant plus à démontrer. Avant l’arrestation de Dominique Bellicou en septembre 2016, les dirigeants de la ligue n’avaient jamais été informés d’aucun comportement suspect de sa part."