Ce samedi se tient une marche blanche dans les rues de Bastia afin de soutenir le personnel du centre hospitalier. Un millier de personnes manifestent pour dénoncer l'indifférence de l'État face au déficit de l'établissement.
Les personnels en grève de l’hôpital de Bastia organisent ce samedi une marche blanche dans les rues de la ville. Cette dernière a rassemblée environ un millier de personnes. Toutes dénoncent l'indifférence de l'État face au déficit de l'établissement.
Ce dernier enregistre un déficit de 49 millions d'euros et a un besoin urgent de 20 millions d'euros de trésorerie. Depuis plus d'un mois des employés de l'établissement sont en grève de la faim pour dénoncer leurs condition de travail, deux d'entre elles y participent encore actuellement. Son arrêt est prévu ce samedi.
Si la manifestation se veut apolitique, elle bénéficie du soutien affiché de nombreux élus. Le maire de Bastia a par exemple invité les agents municipaux à y participer « massivement ».
Hier, vendredi, le directeur de l’établissement, Pascal Forcioli, a rendu compte des avancées entre l’État et le centre hospitalier en matière financière. « J’ai donné consigne que l’on règle l’entièreté des fournisseurs pour 2016, c’est-à-dire cinq millions d’euros. Il n’en reste pas moins qu’il y a un besoin de 20 millions d’euros de reste à payer.
Nous attendons d’ici la fin de l’année des subventions de l’État à hauteur, à peu près, de cinq millions d’euros. Et nous l’espérons une avance de trésorerie de six millions d’euros. Je n’ai pas d’engagement formel, mais j’ai un budget modificatif qui a été adopté par nos instances et qui a été approuvé par l’ARS. À partir de là, ça représente pour moi, un engagement de l’État », a-t-il indiqué.