Le centre Culturel Una Volta à Bastia, s'associe à une start-up culturelle, HATSH pour faire connaître le travail de jeunes plasticiens. Une exposition autour du thème de l'empreinte permet de découvrir l'univers de trois artistes.
À quelques heures du vernissage, la régisseuse et l'artiste peaufinent l'exposition. Camille Pozzo di Borgo est élève aux beaux-arts.
Cette passionnée de nature articule son travail autour de l'anatomie, confrontant l'intérieur et l'extérieur, l'immobile et le mouvement. « Je dessine en gravant sur des plaques de plexi et je les superpose. Là j’ai décomposé le mouvement d’un animal. Je voulais à la fois donner l’impression qu’il se bat contre lui-même et en même temps qu’il y ait un flou dans le mouvement en inventant un nouvel être par la superposition », explique la jeune artiste.
Camille partage l'affiche avec Ewa Budka et Mathilde Vieille Grisard. Trois jeunes artistes réunis par un thème : l'empreinte.
Cicatrice, héritage, absence
Chacune l'interprète à sa façon : traces, cicatrice, héritage, absence. « Mon univers reste quand même autour de ces questions de vide, d’absence. C’est vrai que je me suis retrouvée face à énormément de matériaux et du coup face à ces archives je ne me voyais pas ne rien en faire. Je fais de la photo et le passé et le présent sont des choses qui s’entremêlent et du coup parler de l’empreinte grâce à ça, c’était vraiment un projet qui me tenait à cœur », précise Mathilde Vieille Grisard, photographe.
Pour cette exposition, le centre culturel de Bastia s'est associé pour la première fois à HATSH, une start-up culturelle dédiée à l'émergence de jeunes artistes. « Aujourd’hui, sur le marché de l’art, il est très dur pour la jeune création de percer. Donc on voudrait être un tremplin pour les jeunes années de leur carrière. On a un peu un rôle d’agent. Le principe c’est de trouver des lieux d’exposition, des partenaires, des mécènes. On a également une plateforme en ligne qui permet d’acheter les œuvres des jeunes artistes », indique Indiana Tomasi, Fondatrice de HATSH.
Les œuvres exposées sont à voir et à acheter au centre culturel Una volta jusqu'au 16 février.