A l’hôpital de Toga, la CGT dénonce des locaux vétustes où tout le monde peut entrer. La direction est favorable à des aménagements mais les discussions achoppent sur la création d'un huitième poste d'infirmière à l'EHPAD.
Vétusté
L'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de l'hôpital de Toga a 20 ans et semble déjà plus âgé que ses occupants. 28 résidents dont l'immense majorité se déplace en fauteuil roulant, avec lesquels l’accès aux douches est impossible.Insécurité
Outre la vétusté et la faiblesse de l'effectif, la CGT dénonce l'insécurité du site. Dans cet ensemble hétérogène et mal éclairé, cohabite un EHPAD, des services de pédopsychiatrie, l’école infirmière, un foyer pour femmes en difficulté et deux associations caritatives. Les personnels ne se sentent pas en sécurité : « Des individus louches circulent dans l’hôpital, ils sont parfois menaçants, parfois vulgaires envers le personnel, ils peuvent être dangereux pour les patients et le personnel », relate Viviane Albertelli, déléguée CGT à l’hôpital de Bastia.Si les discussions achoppent sur la 8ème infirmière, la direction compte investir 150 000 euros d'ici fin 2017 dans la mise en sécurité du site.
« Nous avons renforcé le gardiennage, nous allons améliorer l’éclairage de nuit, nous allons mettre en place la protection des travailleurs isolés avec un dispositif d’appel relié directement au PC de sécurité et un système de vidéoprotection sur le site », explique Pascal Forcioli, directeur du centre hospitalier de Bastia.
Pour trouver les moyens de financer ces projets, une réunion sur l'avenir de l'hôpital de Toga est prévue avec l'ARS, l'Agence régionale de santé, en fin de semaine.