En mai, quatre bouées ont été placées au large de Bastia par les chercheurs de l’Ifremer (institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Objectifs : étudier les courants et connaître, notamment, la source des pollutions.
Les chercheurs de l’Ifremer (institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) ont placé quatre bouées au large de Bastia. Elles vont permettre d’étudier les courants et de livrer des informations sur une éventuelle marée noire, la position d’un bateau en perdition ou encore réguler le trafic.
Huit autres bouées devraient être immergées prochainement. Des installations qui sont utilisées en Italie et en Espagne.
« Pour les déchets, la Corse reçoit »
Cette modélisation des courants permet aussi à l’Ifremer de connaître la source des pollutions qui touchent l’île.
« Elles circulent dans la Méditerranée. Il y a des régions qui exportent et d’autres qui reçoivent. Malheureusement, pour les déchets, la Corse reçoit. Elle génère peu, mais reçoit beaucoup. C’est important en terme de gestion, parce que ça veut dire que même si on prend des mesures en Corse, ça ne veut pas dire que l’on va éviter le problème, parce que les déchets viennent d’ailleurs », souligne François Galgani, directeur de l'Ifremer pour la région Corse.
Ces pollutions proviennent de tout le bassin méditerranéen.