Un concept "innovant, durable et urbain". Avec la "Fiera di a ghjuventù di Bastia" l'association Bastia Eterna veut sortir du modèle traditionnel de l'achat-consommation pour se concentrer sur la transmission des savoirs et la mise en avant de talents.
Une idée née durant le premier confinement et qui se concrétise un an plus tard. Entre les 9 et 11 juillet, la première édition de la Fiera di a ghjuventù di Bastia se tient à l'espace Mantimum. "On a revisité de le concept de foire, on sort de l'achat et de la consommation et on se tourne vers la transmission", explique Sébastien Graziani, porte-parole de l'association organisatrice "Bastia Eterna".
L'événement se décompose en trois axes, à commencer par le champ de foire qui accueillera une trentaine d'exposants. "Les jeunes pourront venir discuter avec des artisans, des créateurs ou encore des pêcheurs tous évoluant dans l'agglomération de Bastia. Ils pourront parler de leur projet, et tous les professionnels présents se sont engagés à ouvrir leur atelier ou leur exploitation, même à en recevoir en formation", poursuit Sébastien Graziani.
"Dans l'esprit de ce qui s'est fait jusqu'en 1997 sur la place Saint-Nicolas"
Tous pourront ensuite échanger durant les tables rondes organisées à la fin de chaque journée : le stéréotype fabrique de l'identité ? ; comment les jeunes fabriquent leur identité ? Entre lieu d'ancrage et lieu de projet ; la situation des jeunes ruraux et urbains quelles marques construites ? "Après chaque échange, il y aura une restitution de design thinking qui reproduira en images les idées abordées", précise le porte-parole de Bastia Eterna. Enfin, la fin de soirée est dédiée à l'animation, avec point de restauration et piste de danse.
Le but de l'événement est de mettre en avant le territoire et les jeunes talents en manque de visibilité. "Nous voulons être une vitrine pour eux. Et nous avons pensé que faire quelque chose dans l'esprit de la foire de Bastia qui s'est tenue jusqu'en 1997 sur la place Saint-Nicolas était la meilleure solution… sauf que là on ne pourra pas acheter de canapé ou de jeans", plaisante Sébastien Graziani.
Si l'association ne s'est pas fixé d'objectif de fréquentation, elle espère que ce concept inédit dans l'île séduira et que le modèle sera repris pour d'autres événements.