Battu la semaine dernière à Furiani par le Paris FC, le Sporting joue ce samedi soir à Sochaux. Sur la pelouse de l’actuel quatrième de Ligue 2, les hommes de Régis Brouard tenteront de "récupérer les points perdus à domicile". C'est notamment ce qu'a souligné l'entraîneur bastiais lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match.
Avant cette rencontre de la 15ème journée de Ligue 2 disputée ce samedi à 19 heures au Stade Bonal, le Sporting Club de Bastia reste sur quatre matchs sans victoire en championnat, le FC Sochaux-Montbéliard sur trois.
Le week-end dernier, les hommes de Régis Brouard ont concédé leur troisième revers à domicile cette saison. C'était face au Paris FC. Une défaite que l'entraîneur bastiais a "eu du mal à accepter". Il l'a rappelé en conférence de presse avant de se rendre à Sochaux.
Ce soir dans le Doubs, les Bastiais (12èmes de Ligue 2) n'auront pas la tâche facile face à l'actuel quatrième du championnat. Privés de Christophe Vincent, ils tenteront de ramener un résultat pour ce dernier match de Ligue 2 avant la longue trêve due à la Coupe du Monde au Qatar.
Après un ultime déplacement en Haute-Marne samedi prochain pour affronter Marnaval en Coupe de France, les hommes de Régis Brouard devraient bénéficier de quelques jours de repos.
Après Le Havre, Bordeaux, Guingamp et Paris FC, le Sporting affronte de nouveau un gros morceau de ce championnat avec ce déplacement à Sochaux...
Régis Brouard : Effectivement, c’est notre cinquième match où l'on doit jouer des "cols" de ce championnat, avec des équipes de haut de tableau et des budgets importants. On termine cette série à Sochaux. C’est une équipe qui est performante à domicile avec beaucoup de vitesse et d’expérience. Leurs joueurs sont habitués à ce championnat. C’est un déplacement périlleux. On n’a pas fait ce qu’il fallait la semaine dernière. Il faut dire les choses. Ça fait une troisième défaite à Furiani. On a du mal à l’accepter, c’est trop. Il faut donc aller récupérer des points à l’extérieur.
En conférence de presse d’après-match, vous aviez eu notamment des mots durs envers votre effectif après la défaite contre le PFC. Comment avez-vous organisé la semaine d’entraînement qui a suivi ?
On a repris normalement lundi. J’ai revu le match dans la nuit pour voir si j’avais confirmation de ce que j’avais ressenti pendant la rencontre. Effectivement, j’ai eu le même ressenti. On avait fait un début intéressant, mais on a ensuite oublié les fondamentaux : les courses, l’état d’esprit, l’engagement… Même si en deuxième mi-temps, ça a été mieux. Mais vous savez, on dit souvent avant de prendre la parole de s’assurer que le silence ne soit pas plus important. Je pense que mon silence a suffi cette semaine...
Pensez-vous que votre équipe est devenue un peu trop prévisible ou alors était-ce match un peu en-dedans face au Paris FC ?
Comme toutes les équipes, elles préparent les matchs. Je me doute que le PFC a regardé nos points forts et nos difficultés à certains endroits. Donc, c’est là où ils nous font mal. On savait que le PFC avait ce truc-là de profiter de la moindre erreur. On l’a bien vu sur le but qu’on a pris. Il y a plein de petites choses qui ont fait qu’ils nous ont mis en difficulté. Puis ils ont failli nous punir plusieurs fois aussi. On a donc un petit peu vu ça cette semaine. On a travaillé d’une façon un peu différente. On a aussi regardé une organisation un peu différente pour voir comment on allait s’adapter par rapport à la qualité de cette équipe de Sochaux.
Depuis le début de la saison, plusieurs recrues sont venues étoffer l'effectif. Est-ce qu’une arrivée de plus sur le plan offensif pourrait répondre au manque d’efficacité de ces derniers temps ?
Un bilan va être fait après ces quinze journées entre les satisfactions et les manques qu’il y a eu. Les manques on les connaît, les satisfactions aussi. Et si on veut avancer, il va falloir corriger les manques. Un bilan sera fait à la fin de cette quinzième journée. Il y a un match de Coupe de France juste après. Les joueurs vont avoir dix jours de vacances. Vous vous doutez bien que la réflexion est présente depuis un moment. On travaille sur différents sujets et notre travail est de faire des constats. Quand ils ne sont pas bons, il faut rectifier.