Les Bleus, qui signent une première partie de saison en dents de scie, ne sont pas parvenus à décrocher une victoire, pour leur dernier match à Furiani avant la longue trêve due à la Coupe du monde au Qatar.
Difficile, après 14 journées de championnat, de se faire une idée précise du potentiel du Sporting Club de Bastia.
Les Bleus, d'une rencontre à l'autre, alternent le bon (la victoire 0-2 à Annecy), et le moins bon (personne n'a oublié la cuisante défaite, 5 à 0, à Saint-Etienne...), et cherchent encore leur place au sein de ce championnat.
Ce matin, ils pointent à une très honorable 11e place du classement, à égale distance du trio de tête, et des places de relégable. Côté statistiques, ils affichent 5 victoires, 6 défaites, et 3 nuls. Un élève moyen de Ligue 2, en somme.
Reste à savoir s'il peut mieux faire.
Plus forts qu'eux
Le match d'hier soir, face au Paris FC, n'a pas vraiment fourni de quoi se faire un avis plus tranché. Les hommes de Régis Brouard se sont inclinés, sur leur pelouse, sur le score de 0-1, face à un adversaire qui, de toute évidence, peut prétendre à mieux que sa 9e place actuelle.
Les Bastiais se sont inclinés devant plus fort qu'eux. Plus athlétiques, mieux en place, plus précis techniquement, les Parisiens n'ont pas laissé beaucoup d'espaces aux insulaires, qui ont peiné à se procurer une ou deux occasions convaincantes durant la première mi-temps. Et il ne fait guère de doute que, sans un Placide solide, le score était été plus lourd.
Les Bleus vont revenir des vestiaires avec d'autres intentions, mais cela ne suffira pas à inverser le cours des choses. Offensivement, face à des Parisiens bien en place, physiquement présents et sûrs de leur fait, Salles-Lamonge et les siens ne réussiront pas à peser suffisamment pour inquiéter Filipovic. Si le SCB a tiré plus de fois au but que son adversaire du soir, il n'a cadré que deux tirs en 90 minutes...
C'était l'occasion d'avoir des ambitions, des objectifs plus élevés... Et on n'arrive pas à passer cette marche.
Régis Brouard
Pour Régis Brouard, au coup de sifflet final, une chose est sûre : "il faut comprendre et augmenter l'esprit de compétition. On n'a pas cela sur certains matches". "C'était une occasion de peut-être passer à autre chose, d'avoir des ambitions, des objectifs plus élevés, pus importants (...). On n'arrive pas à passer cette marche, est-ce qu'elle est mentale individuellement, sur le collectif ? Ca devient un problème et il va falloir le résoudre, et trouver des solutions".
Finir sur une note positive à Sochaux
Avant la rencontre, le coach bastiais avait déclaré à la presse qu'il fallait "terminer sur une bonne note à domicile avant la trêve de la Coupe du monde".
Ses hommes n'ont pas réussi à le faire.
Reste à espérer que, fidèle à son habitude de souffler le chaud et le froid cette saison, le SCB parvienne à ramener un bon résultat de Sochaux, la semaine prochaine. Avec la manière. Histoire de rester sur une bonne impression, tout au long de la longue trêve qui s'annonce...