La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé un huis clos total du stade Armand-Cesari à titre conservatoire. Cela fait suite aux incidents ayant émaillé la dernière rencontre à domicile entre le SC Bastia et Lorient. Par conséquent, les Bastiais évolueront devant des tribunes vides à Furiani pendant la durée de l’instruction du dossier. La sanction prend effet dès ce vendredi en Coupe de France avec la réception de Nancy.
Quelques heures après la rétrogradation administrative du club à titre conservatoire par la DNCG, c’est une autre décision lourde qui a été prononcée à l’encontre du SC Bastia.
Elle émane cette fois de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Réunie dans la soirée du mercredi 27 novembre, l’organe de la LFP a infligé un huis clos total du stade Armand-Cesari à titre conservatoire. Le tout, indique la Ligue, pour "usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets notamment sur un officiel entraînant une interruption temporaire de la rencontre et expressions orales constatées".
Et l’instance de préciser : "Au regard de la gravité des faits et du risque de réitération, la Commission de discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction et prononce à titre conservatoire la mesure jusqu’au prononcé de la décision définitive." En clair, la sanction pourrait donc être plus lourde.
Pour l'heure, ce huis clos à titre conservatoire reste donc soumis à la remise du rapport de l’instructeur prévue le 11 décembre prochain. Jusqu'à cette date, les hommes de Benoît Tavenot évolueront devant des tribunes de Furiani vides. Et ce dès la réception de Nancy, ce vendredi 29 novembre à 19h30, pour le 8ème tour de la Coupe de France.
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Cette décision fait suite aux incidents qui avaient émaillé le match SCB-Lorient du 23 novembre dernier comptant pour la 14ème journée de Ligue 2.
Débutée à 20 heures, la rencontre avait été interrompue pendant une grosse demi-heure après que le juge de touche s’est plaint à l’arbitre d’avoir reçu des projectiles (briquets, nourriture, boissons) en provenance des travées. Cela s’était produit quelques instants après l’exclusion du défenseur bastiais Jocelyn Janneh, auteur d’un tacle non maîtrisé sur le Lorientais Julien Ponceau à la 32ème minute de jeu. Le match, qui avait repris à 21h15, avait pu ensuite aller à son terme (0-0).
Le lendemain, le Syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE) avait publié un communiqué dans lequel il faisait état de "faits inqualifiables et d’une violence rare". Le syndicat "réclamait des sanctions exemplaires".
Le Sporting avait quant à lui indiqué, via un communiqué, "qu’aucun sentiment d’insécurité, de violence ou de danger ne règne au stade Armand-Cesari. À aucun moment, l’intégrité physique d’un quelconque acteur n’a été mise en péril", affirmait le club corse.
Lourdes suspensions
Ce mercredi, cette même Commission de discipline a infligé trois matchs de suspension ferme à Jocelyn Janneh, ainsi que deux à Anthony Roncaglia, le milieu défensif bastiais ayant également été exclu contre Lorient.
À l’AC Ajaccio, Johan Cavalli a quant à lui écopé de quatre matchs de suspension ferme. Le coordinateur sportif du club ajaccien a été exclu lundi dernier, lors de la défaite des Acéistes à Dunkerque (2-0). Il sera donc interdit de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles pendant la durée de la sanction.
