Dans un courrier adressé au président de la Fédération Française de Football, le député Michel Castellani livre sa version des faits entourant les violences qui ont touché les supporters bastiais lors du match de national 3 face au club marseillais Endoume.
Le député de la 1ère circonscription de Haute-Corse indique qu'il était présent le 20 janvier lors de la rencontre entre le Sporting club de Bastia et le club marseillais d'Endoume.
Il explique qu'ayant pris "pacifiquement" place dans la tribune avec des dizaines d'autres supporters bastiais, ils ont été "violemment agressés par des individus manifestement venus dans cet unique objectif."
Selon Michel Castellani, "aucune mesure de contrôle, de filtrage ou de séparation n'avait été prise". Pour le député, les supporters bastiais n'ont "à aucun moment manifesté d'attitude agressive ou provocatrice."
Sans vouloir "juger des suites à accorder aux événements du Stade d'Endoume", le député rappelle en conclusion que "jusqu'à un passé très récent le SC Bastia a été très lourdement sanctionné pour des faits infiniment moins dangereux."
Endoume, un sacré "contexte" ! Ricevuti a calci è a pugni. Ma lettre au Président Le Graet. pic.twitter.com/8QV2kjcgfl
— Michel Castellani (@Castellani_) 27 janvier 2018
Les forces de l'ordre avaient dû intervenir pour isoler les supporters bastiais et leur permettre de quitter l’enceinte en fin de match.
Trois supporters bastiais ont été blessés au visage ainsi que le directeur de l'organisation et de la sécurité adjoint du club corse, avait indiqué le SC Bastiais.
Suite à ces incidents, une enquête a été ouverte par la Commission fédérale de discipline de la FFF. Les deux clubs ainsi que les officiels devraient être prochainement convoqués pour s'expliquer.