Législatives 2022 : 5 questions à Michel Staelens, candidat dans la première circonscription de Haute-Corse

Aux dernières Européennes, le parti animaliste a signé un score de 3,54 % des suffrages exprimés en Corse. Un chiffre bien supérieur au score national. Michel Staelens espère bien transformer l'essai pour ces législatives.

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403 candidates et candidats à travers la France. Le tout jeune parti animaliste (2016) est plus présent au scrutin de juin prochain que Les Républicains. En Corse, c'est Michel Staelens qui porte la voix des animaux dans le débats. En 2017, il était le suppléant de Florence Juralina. Cette année, ils ont inversé les rôles.  

Qu’est ce qui a motivé votre candidature ?
Il y a urgence à défendre les animaux. On ne peut pas continuer à agir ainsi. Les animaux sont des êtres sensibles, qui souffrent, comme nous, et on ne peut pas faire comme si c'était pas le cas. Je ne pouvais pas rester les bras croisés, je devais faire quelque chose. Le message, en votant pour le parti animaliste, est clair. Un bon score nous permettrait de mettre la pression sur les autres partis politiques, pour qu'ils intègrent des mesures pour la protection animale, qu'ils proposent des lois, et ne se contentent pas de paroles en l'air. 

Un bon score nous permettrait de mettre la pression sur les autres partis politiques.

Si vous êtes réélu, quelles seront vos principales actions en faveur de votre circonscription en tant que député ?
Il est difficile de choisir... Je dirais l'élevage intensif et l'abattage. Ce sont des endroits de grande souffrance, les animaux sont parqués par centaines, par milliers parfois, dans des bâtiments sans fenêtres, dans des cages étroites. Ils sont maltraités, et de surcroît l'élevage intensif est la première cause de réchauffement climatique, on le sait désormais. Des lois telles que celles-ci, contre l'élevage intensif et l'abattage, concernent tout le territoire, mais il y a des abattoirs tels que ceux-là en Corse. Sur l'île, nous avons d'autres problèmes, tels que celui des vaches en liberté. Bien sûr c'est dangereux, mais la solution n'est pas forcément de les tuer. Ce sont des vaches sauvages, la nature n'est pas qu'a l'être humain. Il faudrait faire un sanctuaire, les parquer, les déplacer, mettre des panneaux de signalisation, des détecteurs de mouvements, des clôtures... Y a des maires qui l'ont déjà fait d'ailleurs. 

Un cycle de discussions devrait s'amorcer entre le futur gouvernement et les élus de la Corse autour de la possibilité d'évoluer vers le statut d'autonomie que vous évoquiez. Quelle sera votre position sur cette question ?
Aucune. Le parti animaliste a fait le choix d'être monothématique, pour pas diluer la question animale, et je ne prendrai pas position sur la question, si je suis élu. Mais j'observerai quand même ce qui sera fait pour les animaux. 

En Corse, où il y a pléthore de candidats, parfois issus du même camp, et où on a parfois du mal à s'y retrouver, avec un message aussi clair, vous avez votre carte à jouer ?
Nous le pensons, et les scores précédents des animalistes, aux européennes et aux législatives de 2017 (3 %), sont là pour le prouver. Le parti a réalisé son meilleur score en Corse. Et de loin !

Mais même si vous êtes élu, comment exister sur les bancs du palais Bourbon, dans votre coin ? 
Ce sera difficile, vous avez raison. Mais les nationalistes y sont bien parvenu lors de la dernière mandature ! Si je suis tout seul, ce sera compliqué, mais j'essaierai d'intégrer un groupe parlementaire et de me faire entendre. La question se posera si je suis élu, mais je ne me fais pas vraiment d'illusions ! 

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