C'est la validation du travail accompli, depuis des années, par les dirigeants actuels, qui ont voulu en finir avec les errements financiers du passé. De quoi préparer sereinement la deuxième partie de la saison en L2, où le Sporting pointe actuellement à la 14e place.
Cela pourrait paraître anecdotique pour les observateurs extérieurs. Mais pour les amateurs de foot, et plus encore pour les supporters du Sporting Club de Bastia, c'est une nouvelle étape symbolique d'importance sur le long chemin de la renaissance du club insulaire.
Examen
Le 2 décembre dernier, Claude Ferrandi, le président du club, Jérôme Negroni et son directeur général délégué se sont présentés devant la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion), l'organisme chargé de surveiller les comptes des clubs professionnels du pays. Un rendez-vous capital chaque saison. Et, traditionnellement, un mauvais moment à passer pour le SCB.
La dernière fois que le club a passé son examen financier sans encombre, c'était au cours de la saison 2008-2009. Une éternité. Mais ensuite, chaque année, la DNCG a exigé un encadrement de la masse salariale. Au mieux. Par deux fois, en 2010 et en 2017, c'est la rétrogradation qui a été prononcée.
Depuis leur reprise du club, en 2017, les nouveaux dirigeants n'avaient pas fait mystère de la volonté d'enfin rentrer dans les clous, et d'en finir avec les errements financiers du passé.
La décision du gendarme financier du football français de donner son feu vert au budget des bleus sonne comme la reconnaissance du travail accompli au cours des dernières années. Les Bastiais ont retrouvé le monde professionnel, et s'appuient de nouveau sur des comptes sains.