La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a sanctionné l’entraîneur bastiais de huit matchs de suspension ferme et de quatre autres avec sursis. Benoît Tavenot avait été expulsé contre Pau, vendredi dernier, après avoir eu un coup de sang à l'encontre d'un joueur palois.
Douze matchs de suspension, dont quatre avec sursis.
Dans la soirée du mercredi 29 janvier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel a eu la main lourde à l’encontre de Benoît Tavenot.
Expulsé le 24 janvier dernier à Furiani contre Pau (1-1), après avoir attrapé puis traîné par le maillot le défenseur palois Jordy Gaspar devant le banc bastiais, l’entraîneur du Sporting sera donc "suspendu de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles" pendant plus de deux mois.
Après la rencontre, en conférence de presse, le coach insulaire avait qualifié son geste "d’idiotie", ajoutant par la suite qu’il "souhaitait être jugé sur les faits".
De son côté, Claude Ferrandi, le président du SCB, avait évoqué un "comportement sur le moment [qui] n’était pas approprié".
"Il a réagi sous le coup de la tension en voulant récupérer le ballon dans les bras du joueur palois qui essayait de gagner du temps en se jetant devant notre banc de touche. Benoît regrette sincèrement cet événement et sait qu’il se doit d’être un exemple. Toutefois, il est important de souligner que le traitement médiatique qu’il subit est totalement injuste", avait déclaré Claude Ferrandi, tout en "apportant un soutien total" à l'entraîneur bastiais.
Le reportage de Juliette Messa :
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Réunie ce mercredi en début de soirée, la commission de la LFP avait, selon le règlement disciplinaire de la Fédération française de football, la possibilité de prononcer une sanction encore plus lourde.
En effet, selon le barème de l’article 13.1 "Acte de brutalité/coup n’occasionnant pas une blessure", Benoît Tavenot encourait jusqu'à six mois de suspension. Finalement, il pourra effectuer son retour sur le banc le 5 avril prochain lors du déplacement du Sporting à Annecy. Il restera ensuite sous le coup d'un sursis pour une durée de quatre matchs, soit jusqu'à l'avant-dernière journée du championnat de Ligue 2, le 3 mai.
S'il le souhaite, le club peut faire appel de cette sanction.
Deux matchs pour Agostini
Ce mercredi soir, si cette même commission de discipline a décidé de reporter au 5 février sa décision concernant les incidents en tribune Ouest ayant émaillé la rencontre contre Pau, elle a également infligé deux matchs de suspension ferme à Dominique Agostini.
L’entraîneur des gardiens du SCB avait lui aussi reçu un carton rouge vendredi dernier. Tout comme celle de Benoît Tavenot, sa sanction prend effet dès ce vendredi 31 janvier avec la réception de Metz (2ème) qui coïncide avec la levée du huis clos partiel de Furiani.
Après la fermeture d'une partie de la tribune Sud pendant cinq rencontres, à la suite d'incidents ayant eu lieu fin novembre, le stade Armand-Cesari retrouvera donc sa configuration initiale (avec la tribune Est toujours fermée pour travaux) pour cette rencontre comptant pour la 21ème journée de Ligue 2.