Les bleus, pas encore totalement armés pour les rugueuses joutes de National, ont perdu 1 à 0 hier soir sur leurs terres face à l'US Boulogne. Un but de Mendy, à la 68ème minute, est venu sanctionner une équipe bastiaise empruntée et peu inspirée.

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Le Sporting Club de Bastia fait figure d'épouvantail cette année dans le championnat. 
Le club est un habitué du haut niveau, et a passé plus d'années en Ligue 1 que l'ensemble des autres pensionnaires de National. 
L'US Boulogne, son adversaire hier soir à Furiani, n'a de son côté disputé qu'une seule saison au plus haut niveau, en 2009. 
Sur le papier, le SCB a donc de quoi faire peur. 

Les rudes réalités du National

Mais cette année, c'est en National qu'on joue. 
Et ce n'est pas avec un palmarès qu'on gagne un match. 

Le National, Boulogne connaît par coeur. 
Le club nordiste débute sa neuvième saison consécutive à ce niveau. 

Les hommes de Mathieu Chabert, quant à eux, viennent à peine de débarquer de l'étage inférieur. 
Et il va falloir prendre ses marques...

"On est tombés sur une des grosses cylindrées de ce championnat... On le savait, que ça allait être dur. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'on survole ce championnat-là, croyez-moi ça n'arrivera pas. Il va falloir batailler à tous les matchs, on l'a vu aujourd'hui", résumait l'entraîneur bastiais en salle de presse, après le coup de sifflet final.  Les supporters bastiais avaient fait leur retour à Armand Cesari hier soir, pour la première fois depuis six mois, et les tribunes Sud, Nord et Est étaient bien remplies. 
Plus de 6.000 personnes s'étaient déplacées pour saluer le premier match à domicile des Bleus cette saison.
Et les consignes sanitaires liées à l'épidémie de Covid-19 étaient étonnamment respectées, dans une enceinte trop souvent rétive à toute discipline...

Pas de quoi emballer les tribunes

L'une de ces consignes était de rester assis durant la rencontre, et force est d'avouer que Ben Saada et ses coéquipiers font tout, en première mi-temps, pour éviter de faire se lever les tribunes...
Le Sporting conserve le ballon, mais peine à lui donner vie. 
Les nordistes, eux, étaient venus pour défendre, et bien défendre.
Disciplinés et rigoureux, les joueurs de Boulogne réduisent à néant les velléités offensives des Bastiais. 

Mathieu Chabert, qui était passé à 2 attaquants au coup d'envoi, revoit ses plans, "on a voulu essayer quelque chose tactiquement en premiere mi-temps et on s'est trompés, il faut le reconnaitre aussi"
Alors en deuxième mi-temps, le SCB présente un visage plus avenant. 
Pas de quoi pour autant vraiment inquiéter les visiteurs, malgré quelques tentatives plus audacieuses de Robic, Da Silva ou Santelli...
Boulogne est bien en place, et fait le match qu'il faut pour décrocher le nul sur la pelouse d'un des poids lourds de National. 
Pour autant, pas question de laisser passer l'occasion d'empocher les 3 points. 

Un réveil trop tardif

Sur un coup franc lointain de Senneville, Mendy se retrouve seul face à la cage et trompe sans aucune difficulté Vincensini...
On joue la 68ème, et l'US Boulogne prend l'avantage (0-1) devant des tribunes de Furiani dépitées, et passablement irritées par la passivité des Bastiais.

Mathieu Chabert fait rentrer Schur et Diongue, qui dynamisent considérablement le jeu des Bleus. 
Plus inspiré, le SCB se procure quelques occasions franches, et frappe même sur le poteau après une frappe de Ducrocq, mais le réveil est trop tardif, et le retour du Sporting sur ses terres se solde par une défaite...
L'entraîneur bastiais ne cachait pas sa déception hier soir, mais gardait la tête froide.
"C'est une premiere défaite, j'espère qu'on n'en aura pas d'autres, il faut être mesuré dans la défaite comme dans la victoire. Comptez sur moi, et sur nous, pour pas lâcher, parce que c'est pas une défaite qui va remettre tout en cause. On apprend, on est promus. La déception, ça crée de la motivation, et croyez-moi, celle-là, elle a créé de la motivation."

Et il faudra êtres motivés, au coup d'envoi, dès lundi prochain, sur la pelouse Du Mans, pour parvenir à se remettre dans le sens de la marche et tourner la page de cette première défaite officielle de l'ère Chabert. 





 
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