Nouvelle action des urgentistes du centre hospitalier de Bastia. Ce jeudi 26 septembre, les personnels, en grève depuis juillet, ont manifesté du palais de justice à la préfecture. Ils réclament notamment un financement à 100 % de la modernisation de l’établissement. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

À Bastia, c’est un cercueil qui a ouvert la manifestation partie du palais de Justice pour rejoindre la préfecture ce jeudi 26 septembre. Les grévistes du centre hospitalier avaient appelé à une marche silencieuse, vêtus de noir.

Un enterrement, pour le symbole. Dans le cortège, on le dit et on le répète, l’espoir n’est pas mort et la mobilisation reste entière

Cette manifestation, est un message lancé à l’agence régionale de santé et au ministère de la santé, mais aussi au nouveau directeur de l’hôpital, arrivé il y a 10 jours à peine, avec qui les syndicats ont commencé à négocier dès hier. La mobilisation est celle des services d’urgence bien sûr, urgence et Samu, en grève depuis juillet. 

 


​​​​​Mais à Bastia les revendications sont beaucoup plus larges. La dette de l’hôpital s’élevait à 60 millions d’euros à la fin de l’année dernière, une situation qui pourrait avoir empiré depuis.

Les revendications des grévistes restent les mêmes depuis 1992, date de la catastrophe de Furiani, ils réclament le financement à 100 % de la modernisation de l’hôpital. C’est d’ailleurs ce qu’ils demanderont en préfecture puisque des délégations syndicales y ont été reçues en fin de matinée

Il faut qu'ensemble, sans discriminaton, et quelque soit les services, le corps médical, le personnel, ou les conseils de surveillance, tout le monde arrive à demander la même chose et à l'exiger. Si on n'a pas de financement à 100%, on sera dans la rue encore très longtemps.
Josette Risterucci, secrétaire CGT de l'hôpital

Le reste des manifestants s’est rendu sur la place Saint-Nicolas pour organiser un pique-nique, l’occasion pour eux de sensibiliser la population à leur quotidien.

Aujourd'hui c'est trop de passage dans de petits locaux, des locaux qui ne sont pas adaptés pour les patients agités, de la pédiatrie au milieu des patients agités ou de la psychiatrie, des personnes âgées qui attendent des heures dans des brancards faute de lits dans l'hôpital... c'est toutes ces conditions qui nous font dire qu'en tant que soignant ou usager, on n'aimerait pas venir aux urgences de Bastia.
Sabine Renaud, porte parole du collectif inter-urgences

 Notre direct sur place :


Nous avons rencontré le nouveau directeur de l'hôpital, arrivé de Guyane le 16 septembre, Jean-Mathieu Defour. Pour lui, c'est l'interim médical qui coûte le plus cher. C'est-à-dire le fait de remplacer des postes vacants. La solution serait d'inciter les médecins à venir en Corse. 

On va d'abord travailler sur les recettes, faire rentrer l’argent qui nous est dû. Mais aussi et surtout sur la maîtrise des dépenses, dont certaines sont insupportables pour l’hôpital, comme l’interim medical, qui représente plusieurs millions d’euros. On va travailler sur une politique d’attractivité des médecins, que les médecins aient envie de venir et de rester à Bastia.
- Jean-Mathieu Defour, directeur de l'hôpital

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Bagarres, viols, cocaïne : que se passe-t-il dans le monde du rugby ?

regarder