La cour administrative d’appel de Marseille a validé lundi la décision du Tribunal administratif de Bastia sur l’affaire de Sisco. L’arrêté dit « anti-burkini » signé le 16 août 2016 par le maire de Sisco est donc légal et sera peut-être reconduit pour l’été 2017.
La cour administrative d’appel de Marseille confirme le tribunal administratif de Bastia dans l’affaire dite du burkini qui opposait la commune de Sisco à la Ligue des droits de l’homme.
"Troubles à l'ordre public"
La Ligue contestait un arrêté du maire du 16 août 2016 qui interdisait sur les plages de la commune, jusqu’au 30 septembre 2016, le port de tenues vestimentaires manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse.Dans son arrêt du 3 juillet 2017, la cour a estimé que la décision du maire était adaptée aux risques avérés de troubles à l’ordre public.
Rixe
Quelques jours avant, en effet, une violente altercation était survenue entre plusieurs familles d’origine maghrébine, dont les femmes portaient une burka ou hijab, et des habitants de la commune.Le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, se félicite de cette décision et réunira son Conseil municipal jeudi pour savoir s'il y a lieu de reconduire cet arrêté.
Intervenant: Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco
"Aujourd'hui, je suis quand même soucieux, parce que la saison estivale commence et on ne sait pas comment les gens vont réagir. (...) Il faut être plus que vigilant à Sisco.", a prévenu Ange-Pierre Vivoni.
Consultez l'arrêt de la cour administrative d'appel de Marseille en cliquant sur le lien ci-dessous :
Cour d'appel administrative de Marseille, arrêt du 3 juillet
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