La décision fait suite à un éclairage nouveau apporté par la défense sur le volet financier de l'affaire. Le procès reprendra le 25 novembre. Onze personnes dont plusieurs figures du grand banditisme insulaire comparaissent dans ce dossier d'association de malfaiteurs et de délits financiers.
Le procès de 11 personnes avait débuté hier matin devant la 7eme chambre du tribunal correctionnel de Marseille, spécialisée dans les affaires de la JIRS.
Il devait durer jusqu'à jeudi, mais s'est interrompu en début d'après-midi. Il se tiendra du 25 au 28 novembre prochains.
A la suite des nouveaux élements soulevés par la Défense, le tribunal ordonne un supplément d'information. Il demande l'entier dossier de la liquidation de la société de la société ajaccienne S.I.T. au tribunal de commerce.
La S.I.T., au centre du volet financier de l'affaire, aurait fait l'objet de racket, avec, entre autre autres, des détournements d'actifs et une comptabilité fictive.
Le tribunal, pour y voir plus clair, demande l'audition du liquidateur, ainsi que l'expertise comptable.
En attendant, les contrôles judiciaires vont être levés.
Hier, pour sa première journée, le procès avait abordé le premier volet de l'affaire, le stock d'armes découvert dans un garage à Ajaccio en 2010. Il s'était également attardé sur le cas de Claude Chossat. Mis en cause dans l’affaire avant d’être blanchi, l'ancienne petite main d’un baron de la Brise de Mer avait fait des révélations, permettant à l’enquête de mettre au jour un système d’abus de biens sociaux.
Dans la liste des prévenus, des noms connus : Jean Marc Bonelli et Florent Leccia, ex associés de Claude Chossat. Et surtout, Francis Castola, désigné par les enquêteurs comme un des membres de l’équipe criminelle dite du Petit Bar.
Monsieur Castola, ainsi que deux autres prévenus, ne s'étaient présentés à l'audience hier.
Aujourd'hui, c'était le second volet de l'affaire, les infractions financières, qui devait être abordé.
Les élements apportés par la Défense ne l'ont pas permis.
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