Un bras de fer s'engage en Balagne entre l'Etat et les plagistes. La fin des concessions municipales imposent aux restaurants de plage de devenir démontables ou de disparaître du paysage en vertu du décret plage déjà en vigueur partout ailleurs depuis 2006.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A L'Ile Rousse, l'exploitation de la plage est une vieille histoire. Depuis des décennies, les plagistes de la Marinella bénéficiaient d'un régime spécifique, une concession accordée par l'Etat à la mairie leur permettant d'occuper le domaine public maritime moyennant une redevance de 20.000 euros.

Depuis l'an dernier, c'est terminé. La dernière concession avait été accordée pour 15 ans.  Elle a pris fin le 31 décembre 2015. Depuis, il fallait démonter, en principe…

Une activité pas si saisonnière

Faute d'accord, les restaurants sont en effet restés. Face à l'immobilisme de la commune, l'Etat a repris la main. Le décret plage, en vigueur partout ailleurs depuis 2006, s'applique désormais aussi à L'Ile Rousse. D'octobre à avril, le domaine public maritime doit être nu.

Rester sur la plage, signifie pour les restaurants d'obtenir une autorisation d'occupation temporaire. Et payer pour la structure mobile de 35 à 100.000 euros par an selon l'établissement.

Cela signifie aussi la fin des emplois en CDI. Mais ce que refusent surtout ces commerçants, ce sont les six mois de fermeture - et la perte de chiffre d'affaire qui va avec - pour des établissements ouverts à l'année, avec une clientèle locale.

Des restaurants en "dur"

A Calvi, le problème n'est pas de fermer l'hiver, car l'activité y est pour le coup très saisonnière. C'est le poids d'une structure démontable sur le chiffre d'affaire qui inquiète les restaurateurs.

17 établissements de plage sont construits en dur. Et là aussi, le domaine public maritime est sous une concession municipale. Et le compte à rebours a commencé. La date de fin est connue, ce sera en septembre prochain.

Les plagistes calvais espèrent encore obtenir une solution spécifique avec l'aide de la municipalité, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

Un bras de fer s'engage en Balagne entre l'Etat et les plagistes. La fin des concessions municipales imposent aux restaurants de plage de devenir démontables ou de disparaître du paysage en vertu du décret plage déjà en vigueur partout ailleurs depuis 2006. ©France 3 Corse ViaStella
Intervenants :
  • André Doriano, plagiste de L'Ile Rousse;
  • Marie-Josephe Capinielli, déléguée aux affaires juridiques;
  • Philippe Livet, directeur des Affaires Maritimes de Haute-Corse; 
  • Gilbert Vietto, président des plagistes de Calvi; 



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information