Depuis le début de l'été, le musée de la Corse semble avoir retrouvé des couleurs. Les visiteurs s'y sont rendus plus nombreux qu'à l'habitude. Un bon moyen pour eux de se réfugier de la chaleur, tout en s'instruisant un peu plus sur l'histoire insulaire. Et une bonne nouvelle pour la ville de Corte, qui veut mettre en valeur son patrimoine culturel.
Un îlot de fraîcheur par temps de canicule. Alors que la température dépasse, ce mercredi 23 août, les 35 degrés en ville - pour un ressenti proche de 40 degrés -, pour ces touristes, se promener dans les allées du musée de Corte est un vrai soulagement.
"Et puis, c'était aussi l'occasion, glisse cet homme. On visitait la citadelle, donc on en a profité pour faire un arrêt au musée, pour en savoir un peu plus de l'histoire de la Corse."
Et ce groupe de touristes n'est pas seul à avoir fait ce choix. Difficile de dire si la météo a pu jouer un rôle, mais au musée de la Corse, on assure que la fréquentation est en hausse cet été : +14% en juin, et +14% également au mois d'août.
Chaque jour, ce sont en moyenne 600 visiteurs qui sont accueillis au sein de ce lieu de mémoire et conservation de la Corse d'hier et d'aujourd'hui. Une véritable richesse pour la ville de Corte, qui, au-delà même du musée, entend bien miser ce tourisme culturel, et même le développer.
Parcours patrimonial
"Il y a un parcours patrimonial qui est extrêmement intéressant, que nous nous attachons d'ailleurs à rénover au travers de différents bâtiments, indique Xavier Poli, le maire. Vous avez le clocher triangulaire dont la rénovation est en train de s'achever, nous allons voir prochainement le baptistère de Saint-Jean... Tout cela fait la richesse du patrimoine culturel de Corte."
Le maire poursuit : "Et en termes d'attractivité, bien évidemment, c'est un atout indéniable en ce qui concerne le tourisme dans notre cité."
Plus qu'à Corte, c'est tout le Centre Corse qui regorge de patrimoine. Des siècles d'histoire qui ne demandent qu'à être (re)découverts, tant par les touristes que par les locaux.
Le reportage d'Emilie Autin, Anna Peron, Frédéric Danesi et Bertrand Pasbecq :