Les enquêteurs soupçonnent que des rapports tarifés se déroulaient dans l'établissement de nuit Le Paradisia, organisés par la direction et des proches.
Mardi 12 décembre, sept personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue, dans le cadre d'une enquête sur des faits de proxénétisme qui auraient eu lieu à Corte, au sein du club de striptease le Paradisia.
Six d'entre elles ont été mises en examen. L'une d'elles, Marc Cesari, gérant de l'établissement de nuit, et inquiété pour proxénétisme aggravé, blanchiment de fraude fiscale et association de malfaiteurs en vue de commettre un délit a été placé en détention provisoire à Borgo.
Son fils, âgé de dix-huit, et également mis en examen, a été pour sa part placé sous assignation à résidence. Les quatre autres, sous contrôle judiciaire.
Selon l'enquête, menée depuis près d'un an, l'établissement était le théâtre de relations tarifées entre certains clients et des danseuses employées par le Paradisia.
Pour rappel, l'information judiciaire, menée par un juge d'instruction bastiais, a été confiée à la section de recherches et à la brigade de Corte.