Les étudiants nationalistes arrêtent leur grève de la faim

Intervenants : Paul Salort, président de la Ghjuventù indipendentista // Petr'Antò Tomasi, président du groupe Corsica Libera à l'Assemblée de Corse // Me Rosa Prosperi, avocate de Nicolas Battini

Les dix étudiants nationalistes qui avaient entamé une grève de la faim le 15 octobre pour demander le rapprochement des détenus Nicolas Battini et Stéphane Tomasini ont annoncé y mettre un terme ce samedi, après l’annonce du transfèrement imminent des deux détenus à la prison de Borgo.

Le président de la Ghjuventù Indipendentista Paul Salort a annoncé ce samedi l’arrêt de la grève de la faim entamée le 15 octobre par dix étudiants de l’Université de Corse, en soutien aux prisonniers Nicolas Battini et Stéphane Tomasini.

Réunion de travail

Vendredi soir, la Chancellerie a assuré que ceux-ci seraient transférés à la prison de Borgo, ce que demandaient les grévistes de la faim.

"La mobilisation a vocation à s'amplifier dans les jours et semaines à venir", annonce toutefois la Ghjuventù Indipendentista, qui prévoit d'autres actions lundi et a appelé  ceux qui le souhaitent à une réunion de travail mardi à l’Université de Corse pour mettre en place un "calendrier d'actions" pour les prisonniers restés sur le continent. Leurs mots d’ordre : « Natale in Borgu » pour tous les « patriotes » et « amnistie » des prisonniers corses.

Dans un entretien accordé à Corse matin, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas étaient les « seuls, en ce moment », à remplir les critères permettant un rapprochement des prisonniers de leur familles. Il a rappelé quelles étaient les conditions du rapprochement : « Il faut tout d’abord que la condamnation soit définitive, c’est un critère indispensable à la mise en route du dispositif. Il faut ensuite que le détenu ait un reliquat de peine à effectuer inférieur à sept ans, des attaches familiales ou personnelles dans le territoire où il souhaite son rapprochement, un parcours pénitentiaire attestant d’un bon comportement ou d’une faible dangerosité, ne pas être fiché en tant que « détenu particulièrement surveillé » et accepter, en l’espèce à Borgo, de ne pas travailler, puisque cet établissement n’en offre pas la possibilité. »




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