Auparavant vice-secrétaire du parti de la majorité territoriale, François Martinetti, professeur d'histoire-géographie, a été nommé ce dimanche 12 décembre nouveau secrétaire national de Femu a Corsica.
Trois ans après la structuration de Femu a Corsica, le parti de la majorité territoriale a tenu, ce dimanche 12 décembre, son premier congrès, au sein de l'amphi Landry, à la faculté de droit de Corte.
Au total, autour de 400 personnes, sympathisants et encartés, ont fait le déplacement. Un rendez-vous placé sous le double signe "de la concrétisation et de la transmission", indique le parti, qui aura notamment été l'occasion de faire un bilan des actions menées, des finances du parti, et des forces en présence, à l'approche notamment des élections présidentielles.
Le parti a également renouvelé sa présidence, en mettant la plus jeune génération militante à l'honneur.
François Martinetti est ainsi élu secrétaire national du parti Femu a Corsica. Professeur d'histoire-géographie et premier ajdoint à la municipalité de Pietroso, à 31 ans, celui qui occupait auparavant les fonctions de vice-secrétaire succède ainsi à Jean-Félix Acquaviva. Livia Ceccaldi-Volpei devient elle la nouvelle vice-secrétaire.
Le congrès s'est conclu en fin d'après-midi sur un discours de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. Ce dernier a rappelé le contexte de tensions actuelles entre la majorité territoriale et le gouvernement français, et indiqué continuer à porter les revendications du parti auprès de l'Etat.
Parmi ces dernières, notamment, le rapprochement des prisonniers politiques : le président du conseil exécutif pousse pour que cette demande soit effectuée avant la fin de l'année, et des discussions dans ce sens ont pris place avec le président de la République, assure-t-il.
"Nous sommes un parti de résistance, parce qu'aujourd'hui, la résistance est plus indispensable que jamais. Nous sommes également un parti de gouvernement parce que la majorité des Corses nous ont fait confiance", a insisté Gilles Simeoni, avant de conclure : "Noi simu pronti, noi simu arritti, noi simu un populu evviva à Femu a Corsica è viva a Nazione !"