Le conflit social se poursuit à la Caisse d'Epargne

Seconde semaine consécutive de grève pour les salariés de la Caisse d'Epargne Provence-Corse. Une quarantaine de personnes se sont réunies devant l'agence de Corte, ce mardi 23 janvier, pour demander notamment la mise en place d'une nouvelle prime d'insularité, et une réorganisation structurelle.

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Débutée le 16 janvier dernier, la grève des salariés des agences Caisse d'Epargne Provence-Corse se poursuit. Réunis ce mardi devant les locaux de Corte, ils sont une quarantaine de personnels insulaires à avoir une nouvelle fois fait part de leurs revendications et de leur mécontentement face à "un manque de communication" de la direction.

Premier et principal grief : la question de la prime d'insularité, qui n'a plus été revalorisée depuis 2016, et ne serait même plus attribuée aux nouveaux collaborateurs, selon les représentants syndicaux. "C'est le point le plus important pour nous, indique Frédéric Tristani, du syndicat unifié du groupe Caisse d'Epargne. La mise en place d'une nouvelle prime d'insularité qui doit évoluer dans le temps, puisque nous avons des problématiques qui nous sont propres de vie chère."

Autre source de conflit, des conditions de travail dégradées, dénoncent les syndicat, du fait d'une restructuration des bureaux qui a conduit à la perte de plusieurs postes. "Un poste d'encradrement, déjà, énumère Frédéric Tristani, et des postes d'animation qui ont été rattachés sur le continent. Déjà qu'on a un peu de mal à recruter, ce sont des perspectives qui partent en fumée."

L'intersyndicale se dit prête à maintenir le mouvement jusqu'à l'instauration d'un dialogue avec la direction, dont ils regrettent jusqu'ici le silence. Frédéric Tristani l'annonce en tout cas sans détour : "Nous ne comptons pas bouger tant que nous n'aurons pas d'avancées."

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