Dans le maquis du Fiumorbu, pompiers et gendarmes ont dû faire face à une météo particulièrement hostile pour tenter de retrouver Pierre-Albert Spacessi, parti chercher des champignons samedi 26 octobre en milieu de matinée, et disparu dans le maquis.
Ce sont des trombes d'eau qui se sont abattues, durant le week-end, sur le Fiumorbu. Et si elles ont empêché Pierre-Albert Spaccesi de rebrousser chemin pour rentrer chez lui, elles ont aussi considérablement compliqué la tâche des secours qui se sont mobilisés pour retrouver sa trace.
Après que les proches du quadragénaire ont signalé sa disparition, la gendarmerie a coordonné les recherches, épaulée par les pompiers, les forestiers sapeurs, mais également les habitants des environs, chasseurs et randonneurs, qui connaissaient bien le terrain.
En tout, ce sont plus d'une centaine de personnes qui se sont déployées sur les chemins escarpés des alentours. Et très vite, des moyens plus importants ont été déclenchés, équipes cynophiles de la gendarmerie et du Sdis, Saint-Hubert venu du continent, drone...
2,5 km de son point de départ
Mais, reconnaît le capitaine de gendarmerie Stéphane Decaudin, commandant en second de la compagnie de Ghisonaccia, au vu des conditions, le défi à relever était presque insurmontable : "la situation était très dégradée... Les orages, les nuages épais, le brouillard épais... C'était particulièrement exécrable, notamment dimanche matin, lorsque nous avons réactivé les recherches, après l'interruption de la nuit. Pour moi, vraiment, c'est rare de voir ça".
Impossible, alors, de faire survoler la zone par l'hélicoptère de la gendarmerie. Ce n'est que ce lundi matin, alors que le disparu avait passé deux nuits dans le maquis, sous des trombes d'eau, que le ciel s'est dégagé, et que l'hélicoptère a pu décoller.
Pour autant, la clémence de la météo n'a pas suffi. C'est alors qu'il revenait d'avoir fait le plein que l'hélicoptère a repéré Pierre-Albert Spaccesi, dans une zone qui n'avait pas encore été explorée à pied. À plus de deux kilomètres et demi, et une heure de marche, de son point de départ, et de celui autour duquel rayonnaient les secours.