Sénatoriales en Haute-Corse : le PS pour une union de la gauche autour de Philippe Peretti

Invitée de In Tantu lundi 21 septembre, Emmanuelle de Gentili, première adjointe au maire de Bastia et membre du conseil national du Parti socialiste, a défendu la candidature de Philippe Peretti aux élections sénatoriales. Le seul selon elle à pouvoir rassembler les grands électeurs de gauche. 

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En Haute-Corse, cinq candidats se bousculent pour obtenir le siège de sénateur le 27 septembre prochain. Parmi eux, Philippe Peretti, adjoint à la culture à la mairie de Bastia, soutenu par le Parti socialiste (PS). 

Une candidature que défend Emmanuelle de Gentili, 1ère adjointe au maire de Bastia et membre du conseil national du PS. Pourtant, dans la liste des postulants se trouvent aussi Paulu Santo Parigi, de Femu a Corsica, parti auquel Emmanuelle de Gentili et Philippe Peretti sont associés pour la gestion de la mairie. 

"Nous ne sommes pas contre les uns ou les autres, mais on se bat pour nos valeurs, nos idées, et on trouve tout à fait normal qu'un candidat issu d'un parti national puisse être légitime dans une élection de ce type", a-t-elle déclaré sur le plateau de In tantu in pulitica, lundi 21 septembre sur France 3 Corse ViaStella. 

L'espoir d'une gauche fédérée aux sénatoriales… 

Si dans un premier temps Anthony Alessandrini, maire d'Antisanti, et François Orlandi, ancien président du conseil départemental de Haute-Corse, ont eux aussi voulu se lancer dans la course aux sénatoriales, les deux hommes ont retiré leur candidature, faute d'avoir pu réunir la gauche autour d'eux. 

Philippe Peretti se retrouve donc seul à espérer fédérer la gauche, éclatée, derrière sa candidature. "Il est un homme engagé depuis très longtemps en politique. Il travaille au quotidien à Bastia, mais également dans d'autres milieux puisqu'il est très engagé en matière culturelle et patrimoniale. Il travaille dans cette campagne depuis plusieurs mois. Je pense qu'il a toutes ses chances pour essayer de rassembler le maximum de grands électeurs issus de la gauche", estime Emmanuelle de Gentili. 

… mais pas aux territoriales ? 

Cette union de la gauche semble néanmoins mal engagée pour les élections territoriales prévues en mars 2021. Jean-Basptiste Luccioni, maire de Pietrosella, a annoncé le lancement d'une plateforme de discussions afin de rassembler la gauche insulaire pour cette échéance électorale. 

Une initiative que la membre du conseil national du PS rejette totalement. "La démarche s'inscrit dans la volonté de ramener autour de la démarche du président de la République, La République en marche (LaRem). Je suis membre du Parti socialiste, je défends la sociale écologie et je ne défends pas la dilution des idées de gauche et du peuple de gauche. Pour moi la gauche qui rejoint LaRem ce n'est plus la gauche. Je n'irai pas sur cette plateforme d'idée", soutient Emmanuelle de Gentili. 

Revoir cet entretien, le Corsica Sera du 21 septembre 2020.
 
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