Samedi 29 avril, une centaine de chasseurs s’est réunie au Parc Galea à Taglio-Isolaccio pour l’assemblée générale ordinaire de la FDC2B. La sécurité, les pratiques et les périodes de chasse, ainsi que la montée d'un positionnement hostile à cette activité ont été abordées.
C’est une réunion qui n’a apparemment pas manqué d’animation. Samedi 29 avril, le Parc Galea a accueilli l’assemblée générale ordinaire de la Fédération départementale des Chasseurs de Haute-Corse. Dans un post partagé sur les réseaux sociaux, la FDC2B indique qu'"une centaine de chasseurs représentant les sociétés de chasse des différentes micro-régions" y ont assisté. Guy Armanet, président de l’Office de l’Environnement, et Ange Dominique Manenti de la FDC2A ont aussi répondu présents.
Jean-Baptiste Mari, le président de la Fédération, a présenté son rapport moral. Celui-ci traitait notamment du "positionnement de politiques de plus en plus affirmé contre la chasse ou a contrario en faveur, mais contre les chasses traditionnelles." Le président a d'ailleurs rappelé que l’ensemble des chasses devaient être défendues par les chasseurs, qu’ils soient concernés ou non par certaines pratiques, afin de lutter contre "la baisse de l'importance au niveau électoral et donc politique" de la pratique.
La sécurité à la chasse largement abordée
Autre thème majeur de cette AG : la sécurité, et notamment la formation de sécurité décennale que doivent obligatoirement suivre tous les adeptes de l’activité. "La formation pratique des candidats chasseurs sur le parcours de Ponte Novu, la dotation gratuite en équipements de sécurité", ou encore "l’aide à l’achat de miradors" ont aussi été évoqués.
Débat sur les périodes de chasse
D’après la Fédération, la réunion a donné lieu à "un débat très animé sur les périodes de chasse, et en premier lieu celle du sanglier." "Les abus de porteurs de fusil nustrali sur les sangliers ou les pigeons cette année contribuent à creuser la tombe de la chasse", indique dans son post Facebook le président de la FDC2B. Cette dernière ajoute également que, selon elle, les chasseurs sont de plus en plus soucieux de l’environnement. "Les chasseurs sur une vingtaine de communes ont poursuivi leur actions visant à rendre le milieu naturel plus attrayant pour la faune et la biodiversité, avec débroussaillages, mise en culture de petites parcelles de blé et réfections de points." Le projet de débroussaillement parcellaire à hauteur de 154 000 euros, co-financé par l’éco-contribution et l’Office Français de la Biodiversité et contribue à la défense contre les incendies va se poursuivre.