Le 2 février marque la traditionnelle fête de la Chandeleur. Célébrée dans de nombreux pays, elle a été associée à différentes traditions au fil des siècles. Mais elle est aussi synonyme de croyances et de superstitions dans le monde chrétien.
Après les repas gargantuesques de Noël et la galette des rois, place aux crêpes de la Chandeleur ! Si vous comptiez préparer votre summer body dès ce début d’année, il vous faudra repasser. Tradition oblige, la Chandeleur – également nommée fête des chandelles – est l’occasion pour petits et grands de déguster tout au long de la journée de succulentes crêpes. Une coutume ancrée dans les sociétés chrétiennes et perpétuée depuis des générations.
Mais alors, d’où vient cette tradition ?
Christianisation
Entre le IVe et le Ve siècle, l’Église souhaite christianiser certaines traditions païennes dont la fête des chandelles. Le pape Gélase Ier se saisit du symbole de la lumière de cette célébration et décrète le 2 février fête de la présentation de Jésus au Temple. Elle est célébrée quarante jours après Noël.
Depuis, en plus de consommer des crêpes en famille ou entre amis, la tradition chrétienne consiste à rapporter chez soi des cierges bénis à l’église afin de purifier son foyer et de porter chance pour les mois à venir.
Coutumes et croyances
Comme toutes les traditions, la Chandeleur est aussi portée par de nombreuses superstitions et croyances. Chez les paysans par exemple, cette date du 2 février est l’incarnation de la sortie de l’hiver et le retour au travail agricole. Les crêpes, quant à elles, sont considérées comme un symbole de prospérité et de chance pour l’année qui vient.
Pour cela, une seule condition : faire tourner la crêpe avec sa main droite, tout en ayant une ou plusieurs pièces de monnaie dans sa main gauche !
De quoi appréhender ce mois de février en toute quiétude.
Car comme le dit si bien le proverbe : Ferraghju ferraghjettu, cortu è maladettu !