Affaire Reims-Bastia : jusqu’à 1000€ d’amende pour des supporters bastiais

Intervenant : Maxime Beux

Sept supporters du Sporting club de Bastia ont été condamnés par la cour d’appel de Reims à des amendes allant de 500 à 1000 € dans le cadre des affrontements qui avaient suivi le match Reims-Bastia en février 2016. Cinq d'entre eux ont décidé de se pourvoir en casstion. 

La cour d’appel de Reims a condamné quatre supporters du SCB à 1000 € d’amende et à une interdiction de stade d’un an, pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "rébellion" lors d’incidents avec la police en marge du match de L1 Reims-Bastia le 13 février 2016.

Un autre a écopé de la même peine avec en outre une amende de 150€ pour refus de prélèvement ADN. Deux autres supporters ont été condamnés à 500 € d’amende pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.


Cinq des supporters, défendus par le même avocat, ont décidé de se pourvoir en cassation.

Ces peines sont supérieures aux réquisitions de l'avocat général qui avait demandé des amendes de 90 à 900 euros et l'interdiction de stade pendant deux ans pour un seul des supporters lors du procès en appel qui s'était tenu le 16 février.

Moins qu'en première instance

Les sept supporters du club corse, avaient été condamnés le 13 mai 2016 en première instance par le tribunal correctionnel de Reims à des amendes allant jusqu'à 2000 euros et à des interdictions de stade jusqu’à deux ans.

Ils avaient cependant été relaxés des poursuites pour "faits de violence". Par ailleurs leur plainte contre la police pour "violences aggravées, faux et usage et faux" a été classée sans suite fin novembre 2016 par le parquet de Reims.

Reste l'information judiciaire ouverte contre X par le parquet pour connaître la vérité sur les circonstances de la blessure de Maxime Beux, toujours en cours. Cet étudiant, qui a perdu l'usage d'un oeil durant les heurts, estime avoir été mutilé à cause d'un tir de flashball tandis que le parquet évoque une blessure à la suite d'une chute. L'enquête avait entraîné la saisine de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).



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