Une peine inférieure de deux ans à celle prononcée en première instance. Le sexagénaire était jugé pour avoir tué son ex-gendre, François Zicca, en 2014 à Ajaccio. La cour d'appel n'a pas retenu la notion d'homicide volontaire.
Le 16 février 2014 Jean-François Gallecani tuait son ex-beau-fils de trois balles en plein jour, devant un stand de vente d'oursins à Ajaccio. La cour d'assises de Haute-Corse a prononcé hier soir une peine de 13 ans de réclusion criminelle à son encontre, pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'homme, âgé de 67 ans, a également interdiction de détenir une arme pendant quinze ans. Les siennes lui seront confisquées.
En 2018, en première instance, Jean-François Gallecani avait été condamné à 15 ans, une peine supérieure de 3 ans aux réquisitions du ministère public.
Un "gâchis"
La défense, assurée par Mes Anna-Maria et Paul Sollacaro, a évoqué dans sa plaidoirie une "tragédie qui met en scène un homme comme les autres (...) La peur envoie souvent aux assises les hommes ordinaires". L'avocate générale, Françoise Mariaux, de son côté, a reconnu que Jean-François Gallecani n'avait pas "l'envergure d'un criminel", parlant d'un "gâchis qui fait froid dans le dos", et d'un "drame aux conséquences épouvantables".
L'avocate générale avait requis une peine de 15 ans de prison.