Opération coup de propre pour la plage de l'Arinella à Bastia. Hier, vendredi des collégiens bastiais ont travaillé au nettoyage de cette zone dans le cadre d'un projet pédagogique.
C’est une véritable fourmilière qui se déploie sur la plage de l’Arinella. 70 élèves des classes « développement durable » du collège Simon Vinciguerra ont pour mission de passer les lieux au peigne fin.
Le butin est conséquent. « Il y a un pneu trouvé au bord de la mer et une carcasse de voiture ou de quad trouvée sur la plage », indique une jeune fille. Mégots jetés par incivisme, ou plastique ramené par la mer.
Ces jeunes collégiens ne laisseront rien, convaincus par leur projet pédagogique. « Ils sont très motivés, très sensibilisés. C’est une super expérience pour eux et une bonne action », estime une enseignante. « J’avais pas cette vision-là. Je ne voyais pas que c’était aussi important. Du coup, je ferai plus attention quand j’irai à la plage ou même en ville », explique un élève.
Alternatives
Les techniciens du conservatoire du littoral sont associés à l’opération. L’objectif, à termes, est de trouver des alternatives au nettoyage mécanique qui entraîne l’érosion du littoral. « Ça va permettre d’avoir un nettoyage qui est beaucoup plus souple et plus doux. Et donc de préserver les dunes. C’est vraiment notre fil conducteur », note Florent Hennequez, conservatoire du Littoral.
Vogliu ringrazià sti ghjovani di u cullegiu Simon Vinciguerra ! Avec le conservatoire du littoral et les agents de la Ville, ils ont nettoyé la plage et l'aire de jeu de la Rinella. Bravi !!! #Bastia #ambiente pic.twitter.com/WIqf3zz9KI
— Pierre Savelli (@PierreSavelli) 18 mai 2018
Pour cela, se sont les pouvoirs publics qu’il faut aussi sensibiliser. La ville de Bastia investira 20 000 euros supplémentaires cette année. Le nettoyage restera mécanique, mais un tri sera amorcé. « On va aller vers du développement durable, puisqu’à partir de cet été et tous les mercredis, avec une association de jeunes en insertion, on procédera à un tri de tout ce qui sera ramassé », précise Didier Grassi, adjoint au maire de Bastia.
Mais pour ne plus voir cela et changer les mentalités, ces jeunes ambassadeurs du développement durable sont un espoir pour la planète.