Arrêté mardi par les hommes de la police judiciaire, Charles Pieri, leader de Corsica Libera, sera jugé en novembre pour "recel d'abus de confiance" dans une affaire de location de voiture et infractions à la législation sur les armes. Sa garde à vue a été levée dans la nuit de mercredi à jeudi.
Selon l'avocat de Charles Pieri, Me Marc-Antoine Luca, le leader de Corsica Libera n'aurait pas été présenté en comparution immédiate pour infraction à la législation sur les armes à cause d’un problème de procédure soulevé par la défense.
La validé de la perquisition serait contestée. Selon Me Marc-Antoine Luca, elle pourrait remettre en cause l’ensemble de la procédure.
Charles Pieri est ressorti libre du commissariat de Bastia, il sera jugé en novembre prochain.
Dans un premier temps la procureure de la république de Bastia a annoncé la levée au matin du mercredi 17 juillet, de la garde à vue des trois autres personnes arrêtées avec Charles Pieri, dans une enquête préliminaire portant sur des soupçons d'abus de biens sociaux et de recel.
L'ex-chef présumé du FLNC a vu lui sa garde à vue prolongée puis levée dans la nuit de mercredi à jeudi. En cause, une possession illégale d'armes, trouvées lors de la perquisition de son domicile en Haute-Corse, hier, mardi 16 juillet.
Caroline Tharot, la procureure, précise également qu'une convocation au tribunal correctionnel de Bastia le 12 novembre 2019 pour audience a été délivrée au militant nationaliste, ainsi qu'à deux des personnes interpellées. L'audience portera sur des soupçons "d'abus de confiance" dans une affaire de location de voiture.
Charles Pieri qui a donc été remis en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi, il comparaîtra pour "recel d'abus de confiance" et "infractions à la législation sur les armes" le 12 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Bastia.
Communiqué du parquet de Bastia
Premières gardes à vue
Charles Pieri est mis en cause pour soupçons d'abus de confiance, de bien sociaux et de recel d'abus de biens sociaux.
Interpellés hier avec le membre du comité executif de Corsica Libera, une proche, et deux employés d'une société de location de voitures. Il s'agit des premières gardes à vue décretées dans le cadre de cette enquête, ouverte fin 2018 par le parquet de Bastia.
L'association Sulidarità appelait ce matin à un rassemblement devant le commissariat de Bastia, en soutien au militant nationaliste.
La garde a vue de Carlu ayant été prolongée, l'Associu Sulidarità appelle à se rassembler de nouveau ce matin à partir de 9h30 devant le commissariat de Bastia.
— Associu Sulidarità (@sulidarita) 17 juillet 2019
Sustegnu à Carlu Pieri !
Basta à a Ripressione ! pic.twitter.com/sK9mcpwlh2