Corssad : une des offres de reprise fait polémique

Placé en redressement judiciaire, le Corssad étudie les offres de reprises. Parmi ces offres, celle de la société DocteGestio rencontre l’opposition de la CGT et du STC. Le repreneur de l’association d’aide à domicile qui emploie plus de 300 personnes sera connu le 12 juillet.

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Bernard Bensaïd, directeur du groupe DocteGestio a promis de maintenir les 335 emplois du Corssad. C’est le seul, parmi les sept repreneurs potentiels de l’association d’aide à domicile placée en redressement judiciaire, à faire de telles promesses.

"Ni sérieuse ni crédible"

Les autres offres de reprises prévoient des licenciements pour redresser l’entreprise. DocteGestio est aussi le seul repreneur venu du continent.
Pour la CGT, son offre n’est « ni sérieuse ni crédible ». Le syndicat tient un point presse ce mercredi après-midi sur les activités du groupe sur le continent, parfois contestées. Pour le syndicat, les six autres « repreneurs associatifs et mutualistes ont toute légitimité à être retenus ».

Le STC a également fait savoir son opposition à la reprise du Corssad par DocteGestio. Le syndicat n’annonce pas de mobilisation mais rappelle que DocteGestio refuse la création d’un comité d’entreprise au niveau local et prévient : «conformément à nos principes, nous ne prendrons pas position quant à celui qui deviendra le futur employeur, par contre le STC exige qu’il soit choisi parmi les offres de reprises déposées par les acteurs locaux.»

Décision le 12 juillet

Le tribunal désignera le repreneur du Corssad le 12 juillet prochain.

En 2013, les dirigeants du Corssad, Bernard Giammari et sa compagne, Virna Kramer, avaient été accusés de détournements de fonds publics.

Ils ont été condamnés en appel à des peines de prison avec sursis et à des amendes de plusieurs centaines de milliers d'euros. Ils se sont, depuis, pourvus en cassation.
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