Le tribunal correctionnel de Bastia a condamné vendredi Charles Giacomi, tête de liste Front National aux élections territoriales, son fils et quatre autres prévenus, à des peines d'amende pour "violence réciproque", dans le cadre d'une bagarre survenue en avril 2017 à Bastia.
Une peine d'amende pour tous les protagonistes. Le tribunal correctionnel de Bastia a joué la carte de l'apaisement, à défaut de pouvoir trancher sur la responsabilité des uns et des autres.
Charles Giacomi, tête de liste du Front National aux territoriales, a été condamné à 600 euros d'amende, son fils et les quatre jeunes gens impliqués dans la bagarre, à 500 euros d'amende.
Qui a dit quoi ? Qui a donné le premier coup ? Lors de l'audience en décembre, les discours divergent sur le déroulé des faits survenus le 10 avril 2017 à Bastia.
Ce jours-là, Jean-Antoine Giacomi se rend accompagné de son père au commissariat pour déposer une plainte. Le jeune homme veut dénoncer des menaces reçues sur les réseaux sociaux après avoir assisté à un meeting de Marine Le Pen, deux jours plus tôt.
En route, il croise des jeunes gens de sa connaissance, à la terrasse d'un café. Il s'en serait suivi des réflexions sur le FN, avant que la conversation ne glisse sur le terrain de l'affrontement : gifle, coup de poing..., les protagonistes en viennent aux mains et finissent poursuivis pour "violence réciproque" au tribunal.