Apres plusieurs semaines de discussions et de divisions au sein du PNC, en pleine tempête médiatique et politique, Jean-Christophe Angelini a décidé de se ranger derrière Jean-Félix Acquaviva pour les élections législatives dans la deuxième circonscription de Haute-Corse.
"Je considère qu’il est temps d’entrer en campagne et que nous avons effectivement perdu un certain nombre de semaines dans des discussions", a indiqué Jean Christophe Angelini, secrétaire national du Partitu di a Nazione Corsa (PNC)."Je reste attacher à des principes, non cumul des fonctions et mandats, la parité homme-femme, le renouvellement des visages et des pratiques, cela n’a pas été de nature à convaincre, j’en prends acte", a-t-il ajouté.
Pour autant, la candidature de Jean-Félix Acquaviva, président de l’Office des transports, est actée mais pas encore officielle. Du côté du président du Conseil exécutif Gilles Simeoni et du parti nationaliste Inseme per a Corsica, on joue la carte de la discrétion depuis plusieurs semaines.
Un mutisme délibéré qui en dit long sur le malaise qui touche la majorité territoriale depuis plusieurs semaines, et sur les difficultés d'union depuis plusieurs années entre le PNC et Inseme per a Corsica pour la création de Femu a Corsica.
Dire de celui qui, sans prétention aucune, permet ou facilite, qu’il est devenu celui qui bloque, ce n’est pas acceptable.
A chaque échéance électorale revient le même refrain, celui de la constitution difficiles de listes, et des querelles de leadership entre les deux tendances.
Jean Christophe Angelini, conseillier executif, secrétaire national du PNC
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©France 3 Corse ViaStella
"J’ai toujours montré que j’étais capable de concession, en 2010 lorsque Gilles a conduit la liste, en 2015 lorsque Jean-Guy est devenu président de l’Assemblée, de 2010 à 2015 lorsque l’on m’expliquait que Femu a Corsica ne pouvait pas se faire et encore ces derniers mois", a déclaré Jean Christophe Angelini
"Dire de celui qui, sans prétention aucune, permet ou facilite, qu’il est devenu celui qui bloque, ce n’est pas acceptable."
Et le débat s’est invité jusque dans les rangs même du PNC. Cette semaine par courrier interne, 26 militants du parti dont des figures historiques comme Nadine Nivaggioni, Fabienne Giovanini ou Francois Alfonsi profitent de la situation pour contester.