Après la collision de deux navires au large du Cap Corse, le fuel s'étendait lundi sur une vingtaine de kilomètres, en taches disloquées par le vent à la limite du Parc naturel marin du cap Corse. Les opérations de dépollution devraient préserver l'espace protégé de 6.830 km2.
La quantité de fuel qui s'est déversée à proximité du périmètre du Parc naturel marin du cap Corse est évaluée à moins de 200 m3 par la préfecture maritime de Toulon.
La collision en elle-même a eu lieu à environ 3 km de la limite nord du Parc naturel marin du cap Corse laissant craindre un début de pollution dans son périmètre.
Inauguré en 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, ce huitième parc naturel marin français vaste de 6.830 km² en fait le plus grand parc naturel marin de métropole.
La nappe de fuel qui dérive, pourrait franchir ses limites, en fonction de l'évolution du vent, mais "en l'occurrence, cela ne change rien en termes de lutte contre la pollution", a précisé la préfecture maritime.
Le président nationaliste du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni, qui est aussi président du Parc, a rappelé lundi à Bastia au ministre de la Transition écologique François de Rugy la nécessité de renforcer "la sécurité du Canal de Corse" et de pré-positionner en Corse "des moyens de lutte contre la pollution".