Tuerie de Bastia : les deux gardes à vue ont été levées

Deux personnes, proches des victimes, étaient entendues dans le cadre de l'enquête autour du drame qui s'est déroulé lundi soir dans un appartement de la résidence Piana Suprana, dans les quartiers Sud de Bastia. Les gardes à vue ont été levées hier, mercredi, sans poursuites.

Que s'est-il passé, ce lundi 8 janvier, aux environs de 18h40, dans ce logement en rez-de-chaussée de la résidence Piana Suprana, quartier Montesoru de Bastia ?

Trois jours après le drame dans lequel quatre personnes, Cléa Costa, Jean-Marie Sbraggia, Jean-Claude Gouardo et Grégoire Edmond, ont perdu la vie - le dernier étant décédé mercredi à l'hôpital de Bastia -, l'enquête, menée par la direction interdépartementale de la police nationale et le service interdépartemental de police judiciaire de Haute-Corse, se poursuit.

Deux personnes "proches des victimes" étaient entendues par les enquêteurs depuis mardi. Contacté, le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre, confirme que leur garde à vue a finalement été levée sans poursuite dans la soirée de ce mercredi. Le parquet de Haute-Corse avait indiqué un peu plus tôt dans la journée qu'à ce stade de l'enquête, aucune information judiciaire n'était ouverte.

Zones d'ombre

Pour rappel, les corps de trois personnes décédées, a priori consécutivement à l'usage d'une arme à feu, avaient été retrouvés dans la soirée du lundi dans ce petit appartement HLM, porte 73 de la résidence Piana Suprana. Une quatrième personne avait, elle, été retrouvée grièvement blessée, touchée par un projectile à la tête, et transportée au centre hospitalier de la ville en urgence absolue, avant de décéder deux jours plus tard.

"Âgées d'une quarantaine d'années, les quatre victimes étaient connues des autorités judiciaires et l'une d'entre elles, pour des faits d'usage de produits stupéfiants", précisait le procureur de la République de Bastia dans un communiqué, au lendemain des faits.

Ces homicides sont-ils le fait d'une dispute, d'un règlement de compte, le tueur se trouve-t-il parmi les victimes ? Jean-Philippe Navarre indiquait dans cette même communication de nombreuses zones d'ombre dans cette affaire, avec un contexte des faits encore indéterminé, et aucune hypothèse d'enquête privilégiée.

En l'attente, les autopsies se poursuivent. Les premiers résultats devraient être connus dès demain, vendredi 12 janvier, selon le parquet.

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